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Après Leurs droits malgré tout, paru en 2010 à L'Aire, consacré à son itinéraire professionnel, Christian Ogay explore dans ce livre ce qu'il appelle « son côté verso » : son engagement politique au sein du parti socialiste, incarné dans un militantisme de longue durée et par des mandats de conseiller communal lausannois et de député au Grand Conseil, mais aussi, comme le rappelle Géraldine Savary dans sa préface, par un compagnonnage et des amitiés qui durent ; sa vie familiale, marquée par l'adoption de trois enfants venus d'Amérique du Sud ; sa critique sociale de notre monde qui s'éloigne de plus en plus des promesses non tenues des Trente Glorieuses jusqu'à devenir « obscène » ; sa boulimie de lectures, qui lui fera découvrir André Gorz, Jacques Ellul, René Char ou Ivan Illich, dont les textes irrigueront sa pensée tout au long de sa vie ; son activité de journaliste au Peuple ou à Domaine public.
Mêlant dans un apparent désordre réflexions et expériences, récit d'une vie autant qu'un essai sur nos sociétés contemporaines, ce livre engage une conversation amicale avec le lecteur, qui découvrira un être de convictions et un militant, mais préservé de toute crispation idéologique par une vaste culture et une inépuisable curiosité intellectuelle ; un témoin aussi d'une authentique modestie, à qui une santé chancelante dès l'enfance a fait comprendre la vanité des ambitions et des carrières car, comme dit René Char, « les clairs matins sont peu sûrs ». Vie engagée, vie fragile, vie d'homme.
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