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«Hervé Guibert entre au journal Le Monde en automne 1977, il n'a pas vingt-trois ans. Il a le front bouclé, un sourire acéré, astral, les mains déjà pleines de chimères, de couteaux, de douceurs. Je l'accueillerai dans nos pages culturelles, la photo devient sa rubrique, puis il vagabonde à travers le cinéma, il ira à Cannes et à Venise, il harmonise ses goûts avec nos projets d'alors, visite le Musée Grévin et les Folies-Bergère, rencontre Bresson et Godard, John Huston au Mexique et Tarkovski à Rome. Le Monde aura été sa maison, son inventaire, sa chambre aux échos, sa discipline et sa joie quotidiennes, son souci. Il hésitait à s'y sentir chez lui, passait dans ses vastes manteaux et ses vestes bleu sombre, "Le Monde n'est pas fait pour moi, mais je suis fait pour vous", me disait-il, manière de parler, d'avancer, de mélanger les journaux et les livres, d'aller où le porte son troisième oeil qui pourchasse les mots, les images, les sons, et les cloue comme des papillons sur l'aîle des pages...» Yvonne Baby.
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