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« Ce n'est pas la voix qui prend la Parole ; c'est la Parole qui la prend. »
Après le Seigneur et la Vierge Marie, la grande figure de l'Avent est celle de Jean-Baptiste. Il y a tant à dire à son sujet ! Sa qualité principale est pourtant sa transparence. Jean est celui qui s'efface devant le Seigneur. Il lui prépare la voie et se retire. Il le désigne comme l'agneau de Dieu, mais il n'est que le doigt qui le montre. Il forme des disciples, mais il les donne à Jésus. Si l'on s'étonne, il justifie son attitude : il faut qu'il croisse et que moi je diminue... J'imagine que c'est à cette qualité que pensait saint Augustin dans sa belle homélie sur la voix et la parole : ce qui compte, ce n'est pas le son, mais ce qui est dit. Sous ce point de vue, Jean ressemble à Marie. L'un et l'autre sont pure référence à Jésus. Hors de cette relation, l'une et l'autre perdraient tout sens.
Comme Jean-Baptiste, comme la Vierge Marie, nous avons à réapprendre sans cesse à nous situer par rapport à Jésus. Ce n'est qu'à ce compte-là que nous imiterons tant bien que mal l'attitude de Jean. S'il n'était que le doigt qui montre Jésus, que pouvons-nous espérer de mieux oe... S'il n'était que la voix, que sommes-nous de plus oe...
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