"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La culture occidentale tend à penser le social au prisme de l'architecture depuis le Moyen Âge, qui formule un rapport d'équivalence entre l'église et l'Église, le contenant et le contenu, puis le rapport dynamique de deux nouveaux termes, la ville et la cité, à l'âge du grand essor urbain des années 1100-1200. Dans un Occident qui reste chrétien dans ses conceptions de l'ordre du monde au moins jusqu'aux Lumières philosophiques du XVIII e siècle, les rapports ville/cité et architecture/architectonique relèvent longtemps d'un montage théologico-politique propre à ménager une relation entre temporel et spirituel, entre l'ici-bas et l'au-delà.
L'objet de La Maison commune des Modernes est de s'interroger sur le devenir de ce montage théologico-politique dans le temps d'après, de 1800 à 1920, soit l'époque de la grande reconstruction de société après la Révolution française, qui voit l'émergence des sciences de l'homme et de la société, spécialement de la sociologie et de l'urbanisme, lesquelles viennent interroger radicalement la pertinence de la référence au divin et aux destinées transcendantes de la communauté humaine. Surnature ou sur-société ? Architecture créatrice de Dieu ou architecture autoportante des hommes ? Et que devient cette maison commune à l'âge des grandes crises écologiques, lorsqu'il s'agit de sauver la planète que tous les hommes ont en partage ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !