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Deux voix ici se croisent, l'une récitative, l'autre de plain-chant : Aïcha Arnaout accompagne Alain Gorius "dans sa quête hallucinée d'images premières" ( Salah Stétié).
Au musée de Lodève est rassemblée une collection de stles médiévales discoïdales, d'une grande force suggestive... L'idée de dire ces croix à deux voix, l'une récitative, l'autre de plain chant, s'est imposée aux auteurs de ce livre à quatre mains. Stèle pour l'absent juxtapose les voix de Vénus Khoury-Ghata et Alain Gorius, pour dire le retour du chevalier rompu depuis les sables de Palestine jusqu'en ses terres du pays de Lodève. Sur la haute tour elle était nue rassemble Etel Adnan et A. Gorius : ils content les jours de la femme restée dans la forteresse, dans l'attente de celui qui ne reviendra plus. La fontaine, dans l'entremêlement des voix d'Aïcha Arnaout, poète syrienne, et du même Alain Gorius, dit la fin de la croisade, purifiée par la glace dans le haut pays où ne survivent que les fantômes de ceux qui ont croisé la mort arabe.
Ces trois textes, qui peuvent se lire séparément, constituent le Triptyque de Lodève. Quatre poètes, libanaise, syro-libanaise, syrienne, et français, s'y rencontrent pour évoquer le vertige sanglant d'une quête vouée à l'anéantissement.
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