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Persécutés jusqu'au XIXe siècle, les kaskarots, vraisemblablement des descendants des cagots et des bohémiens, avaient constitué une communauté qui s'était établie sur les bords de la Nivelle.
Les femmes, que l'on disait fort belles et peu farouches, couraient jusqu'à Bayonne vendre le poisson : elles faisaient rêver les notables et les polissons. Les hommes kaskarots, en mer, se livraient au dur métier de la pêche. Et ce peuple-là, abandonnant ses idiomes d'origine, adopta la langue basque. La gouaille des femmes, leur truculence, leur ardeur au travail, leur probité, leur liberté de ton et de jugement, ont façonné les mentalités des villes et des villages de la côte, principalement de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure, où elles tenaient leurs quartiers.
Passionné d'histoire locale, membre de l'association Jakintza, l'auteur, Jacques Ospital, a cherché dans les archives et dans la mémoire collective textes et témoignages sur cette population méconnue.
Aujourd'hui, les kaskarotes ont disparu. Force est de reconnaître qu'elles nous manquent un peu. Ce livre, qui témoigne de leur grandeur, n'est pas sans quelque actualité dans notre époque où l'exclusion n'est pas un vain mot.
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