"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grand, chevelu, une barbe soigneusement taillée et des yeux très doux: quand Marie croise Joshua, elle est irrésistiblement attirée par ce charpentier au look de Bee Gees.
Mais elle devra attendre pour rencontrer ses éventuels beaux-parents : il dit être Jésus. Est-ce pour cela qu'il veut chanter des psaumes à une soirée karaoké ? Qu'il tend l'autre joue quand l'ex de Marie en vient aux mains ? Qu'il propose de rompre le pain -une pizza en l'occurrence- avec le premier SDF venu ? Pas de doute, s'il est vraiment Celui qu'il prétend être, Joshua a un profond retard à rattraper après plus de 2000 ans d'absence...
Il y a quelques années j’avais lu et bien aimé « Maudit Karma » de l’allemand David Safier, son thème hyper décalé, son écriture légère et son humour absurde. En tombant que « Jésus m’aime », je me disais que j’allais peut-être retrouver ce plaisir particulier. Marie vient de dire « Non » devant l’autel, se morfond dans un job de seconde zone, elle ne s’entend pas très bien avec ses parents divorcés et sa sœur Kara, la seule personne avec qui elle a une relation apaisée, a une tumeur au cerveau. Autant dire que ce n’est pas la joie ! Lorsqu’elle rencontre Joshua, charpentier, au type méditerranéen et au regard doux et magnétique, elle tombe sous son charme. Mais quand il lui explique qu’il est Jesus et qu’il est revenu sur Terre dans le but de mener le grand combat final de l’Apocalypse contre Satan, elle se dit qu’elle est tombée sur un fou furieux ! Mais quand Joshua commence à prodiguer quelques miracles, Marie se dit qu’elle a bel et bien à faire à Jésus et là, ce n’est plus la même chose que d’avoir à faire à un doux dingue. Pour tout dire, c’est une petite déception et j’ai même eu un peu de mal à terminer ce roman. Je ne sais pas trop pourquoi mais ce qui fonctionnait dans « Maudit Karma » fait flop dans « Jésus m’aime ». Evidemment, c’est souvent drôle, faire évoluer Jésus dans une petite ville d’Allemagne, le confronter à la pop culture, à la musique moderne, aux mœurs du XXIème siècle, çà donne des scènes surréalistes qui peuvent éventuellement (pas toujours) faire mouche. Mais l’ensemble est noyé dans un roman finalement assez consensuel, assez moralisateur et qui se termine sur une note très mi-figue mi raison décevante. En fait, aucun des personnages n’est vraiment attachant sans être pour autant antipathique, c’est juste qu’ils sont tous moyennement intéressants, trop peu écrits, trop peu complexes. Bref, si on veut lire la prose absurdo-comique de Safier, mieux vaut choisir un autre de ses romans, celui-ci ne laisse pas un souvenir durable.
Ayant adoré Maudit Karma, j'étais optimiste en commençant ce livre ; malheureusement j'ai été déçue. L'histoire est prévisible et plutôt tirée par les cheveux, compte-tenu du contexte biblique.. Conclusion, plat et sans intérêt (en ce qui me concerne).
Pas le roman du siècle mais un bon moment de détente.
Dans la même veine que Maudit Karma. Hilarant!
un livre à hurler de rire!
De l'auteur, j'ai préféré Maudit Karma, mais c'est une histoire amusante. L'apocalypse est particulièrement drôle et bien écrite.
permet de passer un bon moment.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !