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Au moment où les puissances européennes se réunissaient à Berlin en février 1885 pour déterminer les critères d'internationalisation de certains fleuves dont ceux de l'Afrique, le Nil n'a pas été considéré parce que, disait-on, le principal facteur d'internationalisation était la navigabilité. Or, à cette époque-là, la grande partie du fleuve ne se prêtait pas à la navigation et, seules la Grande Bretagne et l'Egypte savaient en quoi le Nil pouvait intéresser. Pour l'Egypte, son secteur agricole a toujours dépendu des eaux du Nil et le sera encore pour longtemps. Lors de la Conférence de Berlin de 1885, les peuples des territoires riverains du Nil ignoraient cette réalité et encore moins l'existence d'une réglementation sur le partage et la gestion des bassins partages. La Grande Bretagne et l'Egypte se sont convenues et ont mis en place une réglementation excluant ces populations, pourtant détentrices des sources du fleuve. Ce qui importe aujourd'hui, c'est que l'Egypte avec les autres pays riverains arrivent à un consensus permettant le partage équitable,la bonne gestion et la protection de la ressource naturelle commune qu'est le fleuve Nil.
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