Les activités informelles constituent le moteur du développement spontané en progression dans les Pays les Moins Avancés et presque en marge des indicateurs qu''affichent les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ces activités nombreuses dont la spontanéité s''identifie aux unités traditionnelles de production, sont caractéristiques du secteur informel « non structuré » légalement. Celui-ci bénéficie d''une reconnaissance tacite de par sa contribution à la mobilisation des ressources pour l''économie locale. Les analyses orientées sur la question de l''informel dans les zones périurbaines sont multiples et se conforment le plus souvent aux appréhensions macroéconomiques et politiques des gouvernances locales et nationales. La présente approche par la sociologie de l''économie établit un brassage entre les multiples interprétations, permettant à travers le rapprochement des idées, une compréhension assez favorable aux interventions viables en ce qui concerne le secteur informel. Vous trouverez ainsi dans ces pages-ci, les diverses théories sans distinction mises en relation avec la réalité de l''informel au Bénin ...
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