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Malgré l'abondante littérature consacrée à la défaite française de 1940, à la mesure de l'immensité de l'événement, l'histoire politique des années 1939 et 1940 comporte encore des zones d'ombre.
Si l'on dispose des journaux ou des souvenirs de plusieurs acteurs ou témoins privilégiés, les archives elles-mêmes n'ont été qu'imparfaitement explorées et bien des documents importants méritent d'être mis en lumière. Les procès-verbaux du Comité de guerre sont de ce nombre. Instance comprenant les plus hautes autorités civiles et militaires françaises, le Comité de guerre s'est réuni à treize reprises entre septembre 1939 et mai 1940, pendant le même laps de temps que le Conseil suprême interallié.
Leurs délibérations respectives n'ont pas manqué d'influer les unes sur les autres et s'éclairent mutuellement. En outre, le Comité de guerre s'est apparenté, à bien des égards, à un Conseil des ministres restreint. Mais, à la différence de celles du Conseil des ministres, ses séances ont donné lieu à l'établissement de procès-verbaux : c'est donc une très rare occasion de saisir, presque sur le vif, le déroulement des délibérations gouvernementales, de comprendre les mécanismes qui ont mené les chefs civils et militaires français à l'impuissance et à la défaite.
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