"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La gouvernance chefferiale est un réquisitoire qui relève d'un constat général que l'auteur démontre à l'aide de deux indicateurs, à savoir le viol de la décentralisation et la personnalisation du pouvoir, en prenant appui sur la province du Bandundu au cours de la mandature 2006-2011. Les principes de fonctionnalité des provinces et des entités territoriales décentralisées ne sont ni observés ni appliqués par les acteurs de la gouvernance décentralisée. Au lieu de l'application des règles, un homme s'institue chef et personnalise le pouvoir voire la gestion de l'institution. L'homme devient le centre de tout et ne laisse aucune possibilité d'expression aux institutions et à leurs organes. Le pouvoir personnel est ainsi institué et devient méprisant à l'égard de tout le monde. De cette manière, le gestionnaire utilise les instruments de la puissance publique pour satisfaire ses intérêts personnels. Les sphères de l'espace public sont ainsi privatisées. A l'aide de l'observation participante et de l'entretien libre, l'auteur entre dans les méandres du pouvoir et découvre une gouvernance chefferiale doublée de la personnalisation du pouvoir.
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