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C'est à l'aube du 17 août 1963, à la prison de Carabanchel de Madrid, que Joaquin Delgado Martinez et Francisco Granado Gata, deux jeunes militants anarchistes, furent assassinés. Selon le médecin légiste, ils sont morts d'un « traumatisme bulbaire », consécutif à leur exécution à l'aide du sinistre garrot. En la 24e année de la victoire du fascisme en Espagne, la dictature militaire du général Franco s'offrait deux nouvelles victimes. Le livre de Carlos Fonseca n'est pas seulement une enquête à laquelle il a consacré beaucoup d'heures de recherche dans de nombreuses archives et bibliothèques, dans lesquelles il n'a pas toujours été bien reçu. Mais il a aussi recueilli les témoignages de compagnons et de parents des victimes de ce crime légal, avec la volonté de mettre à la lumière tous les faits, dans leurs plus petits détails. Fonseca nous fait découvrir la triste réalité du peuple durant la « noche negra », la nuit noire de l'Espagne, à une époque où les prisons étaient pleines d'opposants au franquisme, mais aussi à une époque les citoyens espagnols n'avaient aucune possibilité d'intervenir dans la vie politique, toutes les libertés ayant été supprimé au lendemain de la victoire fasciste de 1939.
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