"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce n’est pas facile de parler de ce roman !
Un conservateur de musée d’histoire naturelle du New Jersey reçoit l’appel d’une célèbre créatrice de mode, Giovanna, qui lui propose de collaborer sur un projet d’exposition autour du monde animal.
Commencent alors deux années de relations étranges, Giovanna parle de longues heures nocturnes alors que notre conservateur reste silencieux entre écoute et pensée. Une relation étrange, des discussions, des rencontres quotidiennes parfois puis de longues séparations mais parsemées d’attirance…..Elle prend fin laissant un projet inabouti, incompréhensible et un sentiment d’inachevé…..
Six ans plus tard, un assistant vient lui déposer des pochettes et lui apprend la mort de Giovanna.
Les pochettes contiennent des photos, des poèmes, des articles de presse sur la famille de Giovanna. Qui sont ces gens ? Qui sont Yoav Toledano et Virginia McCallister ?
Ces pochettes vont nous faire voyager, rencontrer des hommes, des femmes, des artistes, des poètes, des archéologues mais aussi réfléchir sur l’art, les médias…..
Après un début un peu long à démarrer, j’ai aimé ce roman original.
Que cache Virginia MacCallister ? Folie ou lucidité ?
Le roman est fascinant avec une grande part à la réflexion sur l’art et ses limites, sur l’argent, l’histoire de l’art, la justice, la politique, la religion, les rumeurs, l’information….. et puis qu’est-ce que l’art ?
J’ai adoré !
« La beauté de l’art face au regard impitoyable de la loi ».
Attention toutefois, c’est une lecture exigeante de part la multitude de personnages et de références mais tellement passionnante ❤️, que je ne peux que la conseiller !
Une célèbre créatrice de mode Giovanna propose au conservateur d’un musée d’Histoire Naturelle de collaborer à une exposition autour du thème du camouflage.La mort de Giovanna met un terme à deux ans de préparation de ce projet. Ce n’est que six ans plus tard que le narrateur reçoit un ensemble de documents ayant trait à l’histoire de la famille de Giovanna , plus particulièrement à celle de ses parent et à leur histoire pour le moins rocambolesque . Cette histoire est compliquée et le narrateur en fait un puzzle pas toujours évident à assembler ! Le père israélien est photographe , il part à la recherche de son passé ce qui l’amène à New-York où il rencontre la mère de Giovanna , alors top modèle. Ils partent avec leur fille de santé fragile ( Giovanna) pour un road trip en Amérique latine et notamment sa forêt Amazonienne dans un sorte de secte menée par un enfant prophète ….Leurs chemins se séparent alors , lui continuant son métier de photographe, elle devenant une personne recherchée et retrouvée au Costa Rica , 30 ans plus tard , accusée d’avoir organisé de « faux événements » artistiques ayant influencé le cours de la bourse . Le livre se termine par la visite par le narrateur d’une exposition organisée par Giovanna avant son décès. Le narrateur y trouve de nombreux éléments qui l’éclairent sur la personnalité complexe de Giovanna.
Plus de 400 pages pour lesquelles je me suis contrainte à ne pas lâcher . Cela m’a laissé une sensation mitigée sur le véritable intérêt et objectif du livre . Ou suis je passée à côté de quelque chose ?
J'ai gagné ce roman avec lecteurs.com et c'est une sacrée découverte.
A l’aube du nouveau millénaire, le conservateur d’un musée d’histoire naturelle du New Jersey reçoit une invitation d’une célèbre créatrice de mode : Giovanna Luxembourg. Fascinée tout comme lui par les formes cachées du règne animal – le camouflage et le subterfuge, elle lui propose de collaborer à une exposition mystérieuse.
Sept ans plus tard, après la mort de la styliste, le conservateur reçoit un colis de sa part. Au cours d’une longue nuit d’insomnie, il trouve une série d’indices sur la véritable histoire de la famille de Giovanna ; un puzzle qui serpente d’Israël à la bohème new-yorkaise des années 1970, en passant par la jungle latino-américaine. Polyphonique et kaléidoscopique, Musée animal interroge les frontières instables entre l’art, la science, la politique et la religion.
L'auteur Carlos Fonseca est une voix littéraire reconnue de la génération latino américaine actuelle. Il a recours ici au suspens d'une énigme où la culture et la nature sont les éléments clés d'un voyage marathon. Son écriture dessine des cercles concentriques qui donnent parfois le sentiment au lecteur d'être submergé(e) par l'accumulation de petites histoires et par l'érudition de l'auteur. On y croise Nadar, le sous commandant Marcos du Chiapas, Edwards Hopper, le funambule Karl Wallenda... On se perd dans la forêt amazonienne ou dans les rues de New-York et de Porto Rico. On contemple dans un bar une vieille dame qui lit les journaux, on s'alarme de l'existence de feux souterrains dévastateurs et on s'étonne de l'usage des fake news comme mouvement artistique.
J'ai lu que Fonseca revendique ses collages d'histoires. La beauté de la couverture- si besoin- démontrera l'incroyable savoir-faire de ce talentueux écrivain.
Voilà un livre que j’aimerai bien lire et un auteur à découvrir pour la première fois. D’autant que je ne connais pas la littérature portugaise.
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