"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une école. Un centre de détention psychiatrique. Entre les deux, un couloir souterrain... que les enfants franchissent régulièrement pour rendre visite à leur parent interné. Jan Hauger, qui a été embauché dans ce dispositif expérimental étroitement surveillé, ne rate pas une occasion d'être leur accompagnateur. Mais que cherche-t-il ? Et que se passe-t-il réellement dans les sous-sols obscurs et labyrinthiques de la clinique ? Virtuose des climats troubles et envoûtants, Johan Theorin remonte le fil d'un passé lourd de secrets. Un thriller sombre, machiavélique et implacable, par un des maîtres du polar scandinave.
On avale ce thriller où le fou, décidément, est celui qui croit connaître la fin avant d'y arriver. Le Point.
Un impeccable thriller psychologique. La peur, fantasmée ou justifiée, est au coeur de ce roman dérangeant, dont la fin, particulièrement trouble, est aussi une marque de fabrique de Theorin. Le Figaro littéraire.
Très grande fan des auteurs scandinaves, c’est toujours avec plaisir que je me plonge dans ces histoires.
Je ne sais pas pourquoi mais il m’est difficile de chroniquer ce livre. Pas que ce dernier ne m’ait pas plus, bien du contraire, mais tellement il est dense et laisse une forte impression, même lorsque sa dernière page a été tournée.
Le héros principal, Jan Hauger semble, aux premiers abords, un type banal qui n’a jamais rien fait de sa vie. Et pourtant, au fil des pages, on se rend compte de ses sombres secrets et il y en a beaucoup. On alterne les chapitres avec des retours dans le temps et on y découvre quelles sont ses nombreuses failles portées depuis son plus jeune âge avant qu’il ne postule comme puériculteur à la Clairière, école maternelle annexée au Centre psychiatrique de Sainte-Barbe.
Alors que l’on pense suivre les pérégrinations de la petite équipe de l’école maternelle qui partage les murs avec ceux de l’hôpital psychiatrique Sainte-Barbe (Sainte-Barge pour les habitants de la ville), l’auteur nous plonge dans un univers trouble (petit clin d’œil au deuxième thriller écrit par Johan Theorin et qui le caractérise bien ; je ne suis pas la seule à le penser [voir l’avis du Figaro Littéraire en quatrième de couverture]) où chacun des protagonistes n’est pas aussi innocent qu’il voudrait le faire croire. J’ai ressenti le centre psychiatrique comme un personnage à part entière, tellement Johan Theorin arrive à nous y plonger notamment dans son souterrain entre l’école et lui, hanté de ses fantômes.
L’atmosphère du livre est froide, tout comme le climat qui règne en Suède. Par ses mots, Johan Theorin nous fait ressentir ce climat rude en nous plongeant dans cette histoire mystérieuse et parfois dérangeante (l’épisode du Lynx).
Chronique complète : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/04/froid-mortel-de-johan-theorin-thriller.html
Construction en trois époques pour dresser le portrait d'un jeune homme perturbé et ses relations avec les autres . Le style est accrocheur malgré ce qu'en pensent certains lecteurs sûrement habitués à plus de violence. La violence, ici, est dans la solitude et l' enfermement concret : sous-sol, asile psychiatrique, ascenseur, et abstrait : souvenirs, pensées. La fin reste ouverte , à chacun d'y voir un dénouement heureux ou d' imaginer le pire.
C'est mon second essai de lecture de Johan Theorin. Je ne me souviens plus du premier que j'ai commencé et pas terminé, mais il ne m'avait pas emballé, et pour cause, puisque je ne l'avais même pas fini. Eh, bien me croirez-vous si je vous dis : "bis repetita" ? Ouais, je fais mon fiérot, je place une locution latine. En fait, je peaufine mes langues mortes, parce que la place de pape est vacante à partir de demain, alors si des cardinaux sont tentés par ma libre pensée et mon athéisme forcené, je fais les valises, je pars avec femme(s) -non, je déconne, vous pouvez oublier le "s", enfin surtout si c'est toi qui lis, Madame Yv !- et enfants -là, y'en a bien un "s"- direction Rome. Bon, j'avoue que m'habiller en grande robe blanche ne me fait pas "triper", mais je peux faire des sacrifices vestimentaires. A bon entendeur...
Bon, ad abrupto (je vous avais prévenu, je peaufine), revenons à nos préoccupations littéraires plutôt qu'à des hypothèses totalement loufoques -quoique. J'ai ouvert ce polar à la très belle couverture, très motivé. Très vite j'ai déchanté. Ab initio, je m'ennuie et plus je persiste et plus la motivation initiale rapetisse. Je ne parviens pas à m'intéresser à cette histoire qui traîne en longueur(s), je commence donc à passer des paragraphes, puis des pages, c'est mon modus operandi dans ces moments-là. Ce qui, je dois l'avouer n'est pas bon signe. Dans les livres où l'histoire ne me ravit point totalement, je me raccroche au texte, mais là, rien de bien folichon : ni mauvais ni bon. Alea jacta est. J'abandonne. Certes, je me sens un peu seul, car j'ai lu des billets positifs : Clara et Keisha entre autres (désolé pour ceux et celles que j'oublie). Mais, de gustubus et coloribus non disputadem. Comme je ne prétends pas détenir la vérité absolue sur ce coup et que errare humanum est, in fine, nolens volens, je veux bien dire que ce livre est un bon polar mais que j'y ai rien capté. Mais je ne partirai pas sans cette déclaration finale urbi et orbi : veni, vidi, vici ; vox populi, vox dei. Magister dixit : cogito ergo sum.
Si après tout cela, je n'ai pas le job, je n'y comprends plus rien : audaces fortuna juvat pourtant. Non mais.
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