"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Félix, 12 ans, est désespéré. Sa mère, la merveilleuse Fatou, qui tient à Belleville un petit bistrot chaleureux et coloré, est tombée dans une dépression sans remède. Elle qui incarnait le bonheur n'est plus qu'une ombre. Où est passée son âme vagabonde ? Se cache-t-elle en Afrique, près de son village natal ? Pour la sauver, Félix entreprend un voyage qui le conduira aux sources invisibles du monde.
Dans l'esprit de Oscar et la dame rose et de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Eric-Emmanuel Schmitt interroge les mystères de l'animisme, la puissance des croyances et des rites issus d'une pensée spirituelle profondément poétique. Il offre aussi le chant d'amour d'un garçon pour sa mère.
Il est difficile de dire que je sois impartial, lorsqu’il s’agit d’un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt. Et une fois encore, je suis tombé sous le charme autant de la plume que de l’histoire que nous propose une fois encore l’auteur.
Félix et la source invisible intègre le cycle de l’invisible qui comprend déjà sept (Milarepa, Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, Oscar et la Dame en rose, L'Enfant de Noé, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir, Les Dix Enfants que madame Ming n'a jamais eus, Madame Pylinska et le secret de Chopin). Ces huit romans ont un point commun, tous traitent du même thème la spiritualité.
Avec Félix et la source invisible, Eric-Emmanuel Schmitt nous parle de l’animisme et ses mystères a travers le regard de Félix, 12 ans, petit Parisien de Belleville, d’origine sénégalaise par sa mère Fatou et Antillaise par son père le Saint-Esprit.
Félix part pour la première fois en Afrique avec son père Saint-Esprit qu’il connaît à peine pour sauver sa mère Fatou, tombée dans une dépression qui semble malheureusement incurable. La réponse est peut-être dans le passé de cette mère qui a perdu sa joie de vivre. C’est en renouant avec leurs origines qu’elle retrouvera le goût à la vie.
Félix et la source invisible est largement à la hauteur de romans comme Monsieur Ibrahim ou les fleurs du coran ou bien encore Oscar et la Dame en rose.
Je ne peux faire autrement que de vous invite à découvrir ce nouveau et magnifique roman
Déçue par ce court roman d'Eric-Emmanuel Schmitt que j'affectionne d'habitude pourtant. Le côté un peu fantastique, magie noire de la deuxième partie du livre ne m'a que peu parlé alors que la première partie du roman avec ces personnages bien typiques m'avait bien plu. Dommage...
Heureuse de retrouver le conteur Eric Emmanuel Schmitt !
Quelle écriture capable de m'emporter, de m'enchanter dans un voyage qui passe du quotidien de Paris aux contes de l'Afrique.
http://passeuredelivres.over-blog.com/2019/04/felix-et-la-source-invisible-eric-emmanuel-schmitt.html
Le jeune Félix vit à Paris une vie heureuse avec sa mère qui l'élève seule. Mais à la suite d'un drame, cette femme pleine de vie, d'amour et de joie devient muette et ses journées désormais ne s'écoulent qu'au rythme de ses obsessions. Cette lumière qui menace de s'éteindre plonge Félix dans un profond désarroi qui le ramènera à la "source invisible". Il émane de ce livre une sagesse qui croît et se transmet même lorsque la vie semble nous avoir quitté.
La lecture de ce livre et une rencontre avec l'auteur m'ont réconciliée avec ce dernier car je n'avais pas aimé l'Homme qui voyait à travers les visages. Ici, on est dans le cycle de l'invisible commencé avec Milarepa, continué avec Oscar et la dame rose. EE Schmitt parcourt les diverses spiritualités: musique, boudhisme, islam soufiste, christianisme etc. Ici, c'est l'animisme: celui des charlatans et l'authentique. Félix vit à Belleville avec sa mère qui tient un bistro qui se nomme avec humour :Au boulot; il n'a jamais connu son père, nommé Saint Esprit. Fatou a quitté le Sénégal dès la naissance de l'enfant; elle semble gaie jusqu'au jour où ça se gâte: elle perd goût à la vie à la suite d'ennuis juridiques qui la conduisent à refuser l'offre d'un voisin et comme ce dernier meurt, Fatou croit être coupable de sa mort. Elle débute par une "calculite": elle se met à tout compter jusqu'aux cacahuètes puis viendra une javelite: elle utilise 25 litres de ce produit par semaine pour tout nettoyer y compris sa peau. Quand viendront des entrepreneurs pour le bistro, elle leur sert un café à l'eau de javel qui va les intoxiquer (peu vraisemblable, essayez vous ne boirez jamais cela..). Elle va devenir alors une morte vivante et Félix désespéré appelle à l'aide un oncle d'Afrique qui va finalement l'emmener au Sénégal où le Féticheur va comprendre les symptômes et peu à peu la guérir.
Les piliers du bistro ont une forte personnalité; tous cabossés, ils vont aider Fatou.
Belle relation fils-mère; d'ailleurs quand le père apparaîtra, Félix aura du mal à lui faire sa place.
Un livre court, facile et agréable à lire (pas totalement crédible: il manque des éléments de compréhension...que je ne découvre qu'après coup.)
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