"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1918: l'europe sort exsangue d'un conflit interminable dont l'ombre continuera, des années durant, de hanter les vivants.
Une génération trouve refuge dans le souvenir qu'elle porte aux disparus. a travers toute l'europe, les rituels du deuil prennent une importance encore jamais vue. la commémoration emprunte diverses formes: érection de monuments aux morts, pèlerinages sur les tombes, multiplication des cérémonies, séances de spiritisme. le désespoir imprègne aussi l'ensemble des arts (cinéma, peinture, sculpture, architecture, littérature) révélant ainsi que la grande guerre ne s'est pas traduite par une rupture radicale entre modernité et tradition, comme on le dit souvent.
Ce livre, qui couvre la france, la grande bretagne et l'allemagne, montre au contraire que les artistes d'avant-garde et les artistes plus traditionnels dans leur volonté de représenter les horreurs de la guerre et d'exprimer la souffrance, utilisèrent les mêmes cadres de référence empruntés aux siècles passés (art religieux, romantisme, imagerie biblique, spiritisme, théosophie). sans cette terrible empreinte de la guerre, on ne saurait comprendre l'histoire culturelle de l'europe de la première moitié du xxe siècle.
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