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D'enfers et d'enfants

Couverture du livre « D'enfers et d'enfants » de Larry Tremblay aux éditions La Peuplade
Résumé:

D'enfers et d'enfants propose cinq tableaux de l'a^me humaine sous la forme d'histoires saisissantes. Un homme rencontre une jeune fille qui joue de l'orgue sous la glace d'une rivie`re gele´e et revisite son passe´. Un autre sombre progressivement dans une rumination paranoi¨aque et... Voir plus

D'enfers et d'enfants propose cinq tableaux de l'a^me humaine sous la forme d'histoires saisissantes. Un homme rencontre une jeune fille qui joue de l'orgue sous la glace d'une rivie`re gele´e et revisite son passe´. Un autre sombre progressivement dans une rumination paranoi¨aque et conspirationniste qui le me`nera au pire. Un couple se de´chire jusqu'au drame autour de l'identite´ de genre de son enfant. Un fils tourmente´ confesse ses crimes sur la tombe de sa me`re. Un garc¸on malmene´ devient le petit chien qu'il a re^ve´ de posse´der.

Une question tenace traverse ces textes : Pourquoi arrive-t-il qu'enfance et enfer se partagent la me^me saison ?

Dans cette collection de fictions mettant en sce`ne des femmes et des hommes pris dans des engrenages glac¸ants, Larry Tremblay scrute sans jugement des de´tresses contemporaines et des abi^mes universels. Une e´criture au plus pre`s des tremblements souterrains du corps.


La vie a mal fait les enfants. Parce que ce n'est pas juste que les enfants soient oblige´s d'e^tre des enfants aussi longtemps.

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Avis (1)

  • « D’enfers et d’enfants », un bréviaire de l’enfance comme un manifeste des douleurs.
    Une grande vague psychologique, résurgence de ce qui façonne l’humain en devenir.
    Cinq toiles de maître dont les traductions tragiques acclament le pouvoir littéraire.
    La capacité clairvoyante de Larry...
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    « D’enfers et d’enfants », un bréviaire de l’enfance comme un manifeste des douleurs.
    Une grande vague psychologique, résurgence de ce qui façonne l’humain en devenir.
    Cinq toiles de maître dont les traductions tragiques acclament le pouvoir littéraire.
    La capacité clairvoyante de Larry Tremblay, dont le langage se heurte de plein fouet à la férocité des drames intérieurs.
    L’écriture incandescente, spéculative, d’une implacable lucidité. La pulsion même d’une littérature irrésistible. Un classique-né.
    L’acuité d’exemplaire sincérité. La parole de cet enfant, boucle perfectible, l’errance des mirages qui dévore le présent.
    Nous sommes dans un tremblement où l’enfance signe son destin métaphysique.
    « Elle me console quand je perds ma première dent de lait, faite avec le sien… Je me sens étrange comme une flaque d’eau. Je me démultiplie avec des dizaines de mousquetaires. »
    « Qu’est-ce que vous écrivez, tous ? -Nous écrivons ta mémoire, qu’ils crient en chœur. Mais l’eau l’efface sans cesse. Alors il faut sans cesse la réécrire ».
    Faut-il craindre l’âme humaine et ses tourments ? Ce qui s’agite dans ces petits corps soumis aux diktats familiaux ? Larry Tremblay dresse des portraits où l’enfance vulnérable devient un enfer pour eux. Une preuve désespérante. Le délitement de la sérénité.
    « Mais, sous ma peau, le secret prenait de plus en plus de place. Et je devais, même si l’enfant que j’étais n’avait plus faim, manger toute mon assiette. Et en cachette me laver. Et encore me laver même s’il n’y avait plus rien à laver. Vous m’appreniez à m’agenouiller mouillé ».
    L’implacable cruauté parentale. Des parents lâches et minables, dont l’enfant, otage des déchirures intestines est blessé dans sa chair. Le genre imposé comme un pouvoir contre l’autre. Fille chez la mère, fils chez le père. La guerre est prononcée. L’identité fissurée. Appréhender les conséquences fatales.
    La capacité exhaustive de Larry Tremblay, visionnaire et témoin d’un monde où les enfants n’ont de mémoire que les mécanismes qui broient l’insouciance et l’enjouement. Boucs-émissaires des affres d’une contemporanéité qui foudroie l’innocence.
    « Tous les jours, je compte les jours avant Noël ».
    « D’enfers et d’enfants », entrelacs essentiels, la munificence d’une parole dont l’impuissance à guérir, soulage par des textes révélateurs et poignants. Les saisons comme des feuilles mortes glacées au sol. La finitude de la joie.
    Ici, c’est le pouvoir de la littérature entre les mains d’un auteur de génie.
    Après sa trentaine de livres publiés, dont « L’Orangeraie » qui a obtenu de nombreux prix au Québec et en Europe, l’immense « Tableau final de l’amour » , « D’enfers et d’enfants » signe la consécration. Publié par les majeures Éditions La Peuplade.

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