"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elevé, à la mort de ses parents, par le redoutable dragon domestique que le Ciel lui a donné pour soeur, Pip ( Philip Pirrip ) semble promis à l'existence obscure d'un jeune villageois sans fortune. C'est compter sans la bienveillance des divinités tutélaires qui veillent sur son enfance. Car Pip a le privilège de vivre au milieu de créatures singulières dont l'existence seule accrédite la croyance au miracle : il y a tout d'abord le sourire débonnaire, l'amitié protectrice et complice de son beau-frère, le forgeron Joe Gargery, puis la rencontre terrifiante mais bientôt miraculeuse d'Abel Magwitch, forçat au grand coeur, émule de Jean Valjean, qui saura lui rendre au centuple son modeste bienfait. Mais il y a surtout la pittoresque Miss Havisham et son éblouissante protégée, Estella. Estella au nom prédestiné, dont la froide et fascinante beauté exalte et désespère tout à la fois le jeune Pip : « J'ai regardé les étoiles et j'ai pensé que ce serait affreux pour un homme en train de mourir de soif de tourner son visage vers elles et de ne trouver ni secours ni pitié dans cette multitude scintillante. » Car les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, mais bien les puissances du rêve qui nous font chercher le bonheur au-delà de la Sagesse.
Je vais être un peu plus mitigée que l'avis général.
Publiées en épisodes hebdomadaires dans le magazine « All the Year Round », les "Grandes espérances" sont imprégnées de l'époque victorienne.
Le roman est raconté à la première personne par le protagoniste Philip Pirrip, pour tout le monde Pip.
D'origine modeste, grâce à un héritage mystérieux, Pip tentera de s'élever socialement en reniant ses proches, dont le merveilleux Joe et les habitants de son village
Le roman alterne entre certitude et fantasme, entre mensonge et vérité, entre amour authentique et amour imaginaire, entre riches et pauvre...
C'est parfaitement écrit, les sujets sont toujours actuels mais parfois tout cela est trop farfelu et onirique pour moi.
Alors bien sûr, on s'attache à Joe, Herbert, le vieux monsieur, le forçat et Biddy mais il y a trop de longueurs et une morale un peu trop binaire pour m'avoir enthousiasmée.
Un classique dont j'avais entendu beaucoup de bien, mais dont j'appréhendais la lecture. La première partie m'a plutôt plus, mais finalement, j'ai été très déçue par le personnage principal...
Ma critique complète est disponible sur mon blog ! https://clemisbookishworld.wordpress.com/2016/05/06/great-expectations-my-review/
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