« Assourdies comme la cire des gourdes frénésies,/ Alourdies les nuits soupirent en ce dernier sérail / Quand l'ivresse tendre entre moult allées de corail / Surgit par quel éclair et l'ombre d'orbes hérésies. » J'ai cette nostalgie de la mer furibonde, de ces embruns qu'étaient tes caresses, de ce crescendo des gestes au milieu du vent et du choc des lames, de ce que l'amour au gré de nos chairs est un éternel recommencement. Je t'attends. Il me semble avoir déjà vécu des milliers d'années. Est-ce la raison pour laquelle j'ai l'impression d'être un poète des siècles passés, qui se serait perdu au milieu des temps présents ?
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