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La République veut être le règne du Droit, c'est-à-dire le rejet de la violence.
Si la violence populaire, pour établir ou défendre le Droit, est tenue pour acceptable (la Révolution est jugée bonne quoique violente), la violence de quelques-uns, à finalité généralement contre-révolutionnaire, est définie comme coup d'Etat, et réputée mauvaise. Cette théorie s'est dégagée lentement au début du XIXe siècle, mais elle devait être opérationnelle pendant un siècle et demi d'Histoire de France.
La République s'est installée et a vécu avec le 18 Brumaire et le 2 Décembre dans le rôle de repoussoirs. Or, après 1958, cette théorie est confrontée au gaullisme. On ne peut ni caricaturer de Gaulle en le présentant comme putschiste ou bonapartiste, ni refuser d'admettre que son empirisme, parfois étayé par la théorie de la légitimité, contredit le légalisme strict de la tradition républicaine. Le problème est donc complexe.
Ces discussions, qu'on peut essayer aujourd'hui de mener sereinement, ont des implications pour l'étude de nos deux derniers siècles d'histoire, mais aussi pour la redéfinition de l'indispensable instruction civique.
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