Promue dans un contexte de développement international marqué par la faillite de la coopération "classique" ou "centralisée", la coopération non gouvernementale a été créditée d''atouts favorables à la réduction de la pauvreté par la communauté internationale. En vertu de leur démarche "au ras-du-sol", de la souplesse de leur approche et de leur proximité supposées, les acteurs centraux de cette forme de coopération que sont les ONG nationales ont eu voix au chapitre de la canalisation de l''aide au développement. Cette ouverture a prêté le flanc à la prolifération/multiplication des ONG nationales au Cameroun, lesquelles bénéficient pour la plupart du soutien des bailleurs de fonds. Mais alors, cette forme de coopération contribue-t-elle efficacement à la réduction de la pauvreté? Telle est la question à laquelle cette étude essaie de répondre à partir des approches sociocritique, systémique et stratégique des relations entre les ONG nationales et leur "environnement de soutien", notamment les bailleurs de fonds et les bénéficiaires de leurs activités.
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