"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Haïti, fin des années 1930. Le jeune Pierre Verrier, boursier du Centre National de la Recherche Scientifique débarque à Port-au-Prince dans le but affiché de travailler sur sa thèse ayant pour sujet l'influence européenne sur l'art noir. Un brin titillé par l'ethnographie, il ne met pas longtemps à succomber aux appas de sa logeuse, Haïtienne pulpeuse, pour découvrir les mystères des pratiques érotiques exotiques. Jusqu'au jour où il rencontre une jeune beauté de sang-mêlé, l'envoûtante Liliane del Ortega del Ors, laquelle, bien qu'éprouvant une attirance pour le jeune Français, lui déclare que sa bonne éducation ne peut concevoir de relations qu'avec l'homme qui deviendra son mari. Qu'à cela ne tienne, Pierre l'épouse. Pour découvrir, dès la nuit de noces, que sous le vernis d'apparence de l'orgueilleuse Liliane se cache la pire des perverses, doublée d'une nymphomane insatiable...
Confessions d'une perverse est l'un de ces érotiques clandestins des années 1950 qui circulaient sous le manteau, sans nom d'auteur ni d'éditeur, ce qui n'entachait en rien leur succès. Car à la bonne - quoique anonyme - facture stylistique s'ajoute tout ce qui peut se concevoir de stupre et de débauche pour satisfaire les amateurs du genre...
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