Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Je découvre enfin ce récit autobiographique après vu sont adaptation en film il y a bien longtemps, je n'ai pas vu la série diffusé sur Prime vidéo.
Christiane Vera Felscherinow a grandi dans une famille où elle n'a pas connu l'amour parental, les scènes se succédaient avec un père alcoolique et violent. Christiane eut si peur qu'elle se sauva.
Alors ados elle se drogue et se prostitue. Ce livre est son témoignage, une histoire vrai, sombre et lumineuse, on y découvre sa chute, ses souffrances, ses addictions, le monde violent qui l'entoure mais on va aussi découvrir une histoire tendre, délicate et d'amour avec Detlev, un garçon plus âgé, ensembles ils partageront des rêves et de l'espoir.
Je vous recommande aussi bien le livre que l'adaptation. Une biographie bouleversante et qui ne laisse pas indifférents. Un yoyo émotionnelle écrit à plusieurs mains. Vous n'en ressortez pas indemne.
"Je venais de m'enfermer dans un w-c. pour me piquer, et tout à coup je vois un type sauter par-dessus la cloison, littéralement me tomber dessus. Manu-le-Filou. On m'avait bien raconté que c'était son truc : se planquer dans les toilettes pour dames, attendre qu'une fille vienne se piquer. Sachant qu'il n'hésite pas à frapper, je lui donne tout de suite ma dose et ma seringue. Il sort, se plante devant un miroir, et se pique. Dans le cou. Ce mec-là n'a plus peur de rien, et c'est le seul endroit de tout son corps où il peut encore enfoncer une aiguille. Il saigne comme un cochon. Je crois qu'il s'est envoyé le shoot dans l'artère. Il s'en fout. Il me dit : "Merci" et disparaît."
Film de 1981 d'Uli Edel avec Natja Brunckhorst, Thomas Haustein, Christiane Lechl, Jens Kuphal.
La série de 2021 créée par Annette Hess avec Jana McKinnon, Lena Urzendowsky, Sebastian Urzendowsky et Jeremias Meyer.
Alors, pour commencer, j'ai adoré cette lecture.
Par contre c'est d'une extrême lourdeur ! Mais j'ai presque envie de dire que "lecture impérative nécessaire", car ça fait réaliser certains faits, peut-être que certains pourront y trouver des traits qui leur parlent, se rendre compte également de certaines choses.
11 Témoignages parsèment ce manga, qui ne se lit pas d'un seul coup. Trop lourd pour ça. J'ai dû m'y reprendre à 3 ou 4 fois, histoire de ne pas dévorer inutilement mais prendre le témoignage pour ce qu'il est et se l'accaparer.
Et du coup ça en fera un manga dont je me rappellerai, que je conseillerai à n'importe qui. Et qui ne laisse clairement pas indifférent.
Révoltant.
On imagine que tous ces faits se sont produits il y a une vingtaine d'années, cependant, c'est de tout temps, malheureusement intemporel.
Maltraitance d'enfants, éducation parentale défaillante, adult children, bref … voilà un peu les sujets abordés de manière directe, parfois crues, souvent violentes psychologiquement (ou physiquement).
Ça ne fait pas rêver, je me doute bien, mais c'est une part (horrible) de cette humanité que certains sont obligés de cotoyer, subir.
Mariko Kikuchi, après un ouvrage autobiographique pour expliquer son enfance avec un père alcoolique, revient sur la thématique des enfants qui doivent se construire malgré des parents défaillants. Cette fois, la mangaka raconte avec son éditrice le travail de recherche journalistique qu'elles ont effectuées. Elles ont décidé d'élargir au maximum de types de toxicité dont les parents peuvent faire preuve. Différentes personnes vont expliquer leur enfances et leur façon de s’être relever ou pas de ces sévices. La construction est similaire, d’histoire en histoire, notre duo rencontre une personne qui va expliquer à quoi ressemblait son enfance et dans quel état d'esprit elle est maintenant : a-t-elle coupé les ponts ou non ? Si oui, qu'est-ce qui a fait qu’elle a réussi à couper les ponts ? Un petit fil conducteur supplémentaire est présent. Chaque histoire va être très différente et le regard de l'éditrice sur sa propre jeunesse va évoluer à chaque rencontre. Elle commence avec l’idée qu'elle a eu de la chance d'avoir les parents qu'elle a eu et petit à petit va se poser des questions. Ce manga ne se focalise donc pas uniquement vers les personnes qui ont conscience des choses anormales qu’elles ont subi, il laisse une place à toutes celles qui sont potentiellement dans le déni des problèmes de leur enfance. Au niveau des vécus toxiques, il va y avoir les formes les plus évidentes, celles auxquelles on pense intuitivement immédiatement mais aussi les plus insidieuses. Il y a bien les parents qui ne jouent pas leur rôle en protégeant leurs enfants : les parents violents, les accros aux jeux, les alcooliques… Mais il y a aussi ceux qui poussent à l'excellence de manière abusive, ceux qui vont couver excessivement et empêcher de se développer comme il faut, ceux qui sont dans le chantage affectif avec le très fameux après tout ce que j'ai fait pour toi, ceux qui ont des attentes particulièrement égoïstes pour ne pas être seuls plus tard… Tout ce panel est là, dans tous les cas, ça empêche de se développer comme il faut, d’être bien dans ses baskets, d’avoir confiance en soi… Il n’y a pas de jugement sur la façon dont chacun a évolué suite à leur vécu. A aucun moment, il y a de réflexion envers ceux qui pourraient encore trouver des excuses à des comportements qui ne sont pas normaux. Cette succession d’histoires plus banales qu’on pourrait l’imaginer avec l'évolution de la vision de l'éditrice permet d’illustrer ce qu'on appelle exactement comportement toxique. Les dessins sont assez simples, limite simplistes mais ça rend encore plus fort les messages. C’est une lecture nécessaire que j'ai beaucoup aimé.
Qui n'a jamais vu ou lu un de ces contes ? Tout le monde a certainement regardé le film disney "Aladin" ou "ali baba" (le film avec Fernandel) ou encore sindbad le marin avec le terrifiant cyclope qui a marqué mon enfance ! Qu'en est-il de la littérature où ces histoires ont été tirées ? Ben ... ça n'a rien à voir !!! Désolée de vous décevoir mais la princesse jasmine dans aladin s'appelle en réalité la princesse Badroulboudour ! L'histoire est aussi complètement différente !! Pas de méchant Jafar à l'horizon ! L'histoire ne se situe pas à Bagdad mais en Chine ! Enfin je prends l'exemple d'aladin mais toutes les histoires sont pareilles ... Aucune ne correspond à ce qu'en ont fait les réalisateurs et conteurs contemporains ! C'est hyper intéressant de découvrir les textes originaux qui nous ont amené toute cette culture ... Et surtout de savoir qu'en fait toutes ces petites histoires ne sont qu'une seule et même Histoire : Celle de Shéhérazade qui les raconte pour sauver sa peau pendant mille et une nuits !
Je vous conseille fortement de lire ce livre ... si ce n'est pas déjà fait !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !