Le château d'Uppsala, 1649. La reine Christine, plus mâle que ses hommes de guerre, plus érudite que ses savants, fait venir dans son royaume René Descartes afin qu'il lui enseigne le mécanisme des passions qui habitent l'âme. Tiraillée entre le masculin et le féminin, entre foi et savoir, entre son amour pour une femme et l'État qui exige un héritier, elle cherche la vérité, sa vérité - en dépit de la rapacité des nobles, de l'ardeur des prétendants, de la folie de sa mère et, surtout, en dépit des fulgurances de ses propres passions.
Christine, la reine-garçon, est une évocation très moderne mais néanmoins parfaitement référencée et documentée de ce personnage historique subversif et iconoclaste qu'a été Christine, reine de Suède de 1632 à 1654. La dizaine de personnages de ce texte nous plonge dans les différents lieux de la cour de Suède du xvii e siècle où les Français mènent une lutte d'influence auprès de ce monarque haut en couleur. Depuis le célèbre film de 1933 avec Greta Garbo, ce personnage n'avait pas été l'héroïne d'une oeuvre de fiction. Après avoir écrit un scénario original pour Mika Kaurismäki, Michel Marc Bouchard a tiré de son propre script une très belle pièce historique, mais qui nous parle d'aujourd'hui.
DISTRIBUTION : 4 femmes, 6 hommes / GENRE : drame historique, biographie théâtrale
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