"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jules Leurquin n'a pas encore 24 ans lorsqu'il embarque à bord du Transsibérien qui l'emmène rejoindre son poste de jeune élève-interprète à Chengdu en Chine. Nous sommes en 1909 et ce sont 53 jours de voyage qui
l'attendent afin de rallier Paris à cette province du Sichuan.
Le récit de ce voyage, c'est à travers les lettres qu'il écrit à sa mère Maria qu'il le fait. Cette correspondance personnelle riche de détails du quotidien et de confessions, se poursuit après son installation, s'enrichissant peu à peu de la correspondance diplomatique que Jules Leurquin entretien avec sa hiérarchie. Lire ces deux séries de correspondances, illustrées par des photographies prises ou rapportées par Jules Leurquin lui-même,
c'est plonger dans la vie d'un jeune homme du siècle dernier promu diplomate. Mais c'est aussi plonger dans cette Chine mythique qui vacille sous les coups de boutoir de la modernité, de la présence occidentale, des révolutions qui formeront bientôt son quotidien et des deux guerres mondiales qui ne l'épargneront pas.
C'est cette Chine pleine de violences que rencontre Jules Leurquin, confronté dès 1911 aux premières insurrections au Sichuan, assailli dans son consulat de Canton en 1925 jusqu'à sa mort à Kharbine, en 1945, dans de troubles circonstances : on l'a dit empoisonné par les occupants japonais...
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