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Jean Prévot est né à Montauban en Tarn-et-Garonne en janvier 1890. Il se porte volontaire pour le front en 1915. Affecté à la 4e ambulance de la 37e division, ambulancier puis pharmacien, il tiendra au jour le jour ses carnets. Pendant quatre années, il va raconter la vie des hôpitaux de campagne, des blessés.
Avec réalisme et calme, d'une écriture sèche et tendue, Prévot rapporte l'horreur, l'effroi et l'absurde d'une guerre où le matériel est souvent archaïque et l'administration pesante. Jean Prévot récupère blessés et gazés. Il faut amputer, piquer, panser. L'huile de camphre, la strychnine, la morphine ne suffisent pas. La mort devient un cortège de statistiques.
Pour oublier le quotidien, Prévot s'accorde quelques parties de pêche et n'oublie jamais d'observer le ciel car c'est de là que vient le terrible danger de l'aviation.
En septembre 1918, il est gazé et regagnera la région Midi-Pyrénées.
Ce document est exceptionnel car il est rare de retrouver de tels carnets dans leur continuité. Ils constituent un témoignage majeur sur la vie quotidienne du personnel soignant pendant la Grande Guerre.
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