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Indéniablement, « communauté » n'est pas un bon mot. Historiquement utilisé à l'excès, tiré de tous côtés, forgé pour se rassurer et résorber l'autre, pour l'englober et en limiter l'existence, ce mot arrive à nous épuisé, consommé ou même vidé - vide d'un trop plein.
En ce sens, se sentir appelé aujourd'hui à « penser la communauté », veut dire d'emblée accueillir au sein de l'interrogation philosophique un défi tout à fait particulier, car ce défi se présente déjà sous le signe de la défaite de la pensée. On le sait, toute déduction philosophique avancée pour fonder l'idée de communauté, toute réponse forte, essentielle, capable d'en affirmer la fonctionnalité politique, a fini inéluctablement par faire de l'individu quelque chose qui ne compte pour rien, sauf à être dépassé, sacrifié. La communauté ne peut se donner à penser en termes d'essence que sur le fond d'une légitimation de la domination transcendante.
Quel est alors l'enjeu de ce volume? Le défi des textes ici rassemblés est celui d'un « par-delà » : penser la communauté par-delà son essence, ou assumer ce défi par-delà sa défaite. Il s'agit en d'autres termes d'entendre dans le mot « communauté » ce qui la travaille d'une façon souterraine, avant même que l'on puisse prétendre répondre positivement à son appel : l'irréductibilité de notre être-avec, sa passion, sa force, sa faiblesse, son histoire ou plutôt ce sans quoi il n'y aurait pas d'histoire. C'est pour cette raison que nous avons toujours partie liée avec la communauté, et qu'il y a encore lieu de la penser.
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