"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce recueil de nouvelles, on a affaire à une figure centrale et à une seule : la mort, mais la mort qu'on voit comme un objet, une sorte de mort cinéma où le regard du lecteur décompose un à un, parcourt et soupèse les gestes de la mort (Le gibet), se demande comment ça va se passer (Les frelons) ou suit des yeux la montée de l'eau (L'inondation). On est toujours du côté de celui que l'on voit agir : on est soi-même l'inventaire du cirque (L'incendie) ou l'adolescent assassin. Le geste finit par être à ce point anonyme et indifférent qu'il importe peu de savoir s'il a été accompli ou non et quelles sont ses conséquences. Le lecteur est à chaque instant surpris en flagrant délit, pour le moins, de non-assistance à personne en danger.
Georges-Arthur Goldschmidt.
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