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Ici, de courts textes sont assemblés sous forme de collage, comme les voix parfois dissonantes d'un concert de kiosque un soir d'été. Dissonantes parce qu'il s'agit d'illustrer l'absurdité, la cruauté du monde contemporain : le racisme, la torture, la bêtise...
Au fil des pages, aux angles de Beaubourg, les couples se défont, une femme professeur se décourage, les hommes meurent. L'été du titre est celui de la langueur hypocrite, de la déliquescence d'un univers qui se défait... l'écriture, comme la voix ténue et flûtée d'un mirliton d'enfant, vient alors comme un effort pour rassembler le monde et se rassembler soi-même. « Il tue, j'écris. Il tue, j'écris. Il tue, il tue, j'écris, il tue, j'écris, j'écris... » Dans la cacophonie désespérante, une femme écrit comme marche un somnambule : « pour que ça soit efficace, il ne fallait pas faiblir ». Et sa voix finit par être entendue.
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