Pont-Saint-Esprit est une petite commune gardoise de dix mille habitants. C'est la ville du pain maudit, de la famille Trintignant et de l'arrière-grand-père de Jacky Kennedy. C'est surtout la cité des impôts qui flambent. Son maire est soupçonné d'organiser des auto-attentats pour s'attirer la sympathie de l'opinion publique. La trésorerie de la commune est au rouge. La ville est fortement endettée. Le déficit budgétaire atteint les 14?millions d'euros. La chambre régionale des comptes sonne l'alerte. Le préfet décrète une forte hausse des taxes locales. La population en colère descend dans la rue. C'est l'insurrection. Des coups de fusils sont tirés sur le portail de la villa d'un élu. Les gendarmes sont enfarinés par des contribuables en colère, au sortir d'un conseil municipal musclé. Le premier adjoint se prend des tomates sur la tête à la fin d'une cérémonie patriotique. Face aux émeutiers, le maire résiste d'abord, démissionne ensuite, puis se rétracte. Le préfet lui, ne veut rien savoir. Malgré la volte-face de l'édile, il décide d'organiser de nouvelles élections.
Au nom du maire, du fisc et du pont Saint-Esprit est un thriller politico-financier sur fond de rivalités claniques et de luttes de pouvoir.
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