"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est Alexandre Vialatte qui persuada Gallimard de publier Kafka, dont il fut le traducteur et l'inventeur affirment certains. Il traduisit aussi Nietzsche, Thomas Mann, Goethe, Hugo von Hofmannsthal, Brecht. On pourrait en citer d'autres. De son vivant, il fit paraître trois romans et de multiples chroniques. A titre posthume, de nombreux inédits ont été publiés.Le 3 mai 1971, cet écrivain de génie, encore adolescent à soixante-dix ans passés, mourait dans une semi-indifférence. Mais ceux qui l'aimaient veillaient. Et depuis, ils sont de plus en plus nombreux à s'émerveiller de cet être fou de baroque, de politesse et de paradoxes qui masquait, sous des dehors frivoles et paresseux, l'habitude d'un travail obstiné.Nul n'était mieux placé que Ferny Besson, la grande amie, pour écrire cette biographie - sa correspondance avec Vialatte vient d'être éditée chez Plon. Avec sensibilité et talent, la romancière a su raconter la famille, l'éducation, les séjours en Allemagne, au caire, en Syrie, la découverte de Kafka, le sens de l'amitié et de la fraternité, la guerre et la captivité, bref l'existence d'un écrivain hors des modes et des coteries.
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