"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La première partie de ce livre, strictement autobiographique, ne dit pas Je mais Tu, s'adressant à l'ami disparu. Ce texte dit la douleur, la stupeur devant l'inacceptable, la révolte devant la maladie jamais nommée, sida. Mais il dit aussi le plaisir, l'amour, et l'amour de la vie, car, pour celui qui va mourir, chaque instant est une offrande. Dans les détails du modeste quotidien, du pire naît le meilleur. «Ta misère. Ce que j'appelle ainsi ne t'entame en rien à mes yeux, ne te dépouille de l'accessoire que pour mieux révéler l'essentiel, le meilleur de toi-même. Ce qui suscite de l'autre le meilleur.» La seconde partie, qui raconte les premiers mois de celui qui reste après la mort de son ami, est moins directement autobiographique en cela que le récit, qui s'appuie sur un fait réel, s'en éloigne cependant peu à peu. Mais c'est dans cet éloignement même que ce second texte prend toute sa force, la fiction montrant dans l'invention la plus grande vérité.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !