"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Maurice Leblanc 813 / Les trois crimes d'Arsène Lupin Depuis la cellule 14, deuxième division, de la prison de la Santé, Arsène Lupin doit mener un des plus difficiles combats qu'il ait eu à soutenir. Privé de tout moyen d'action, presque sans contact avec l'extérieur, il lui faut à la fois s'innocenter des meurtres dont on l'accuse et démêler l'écheveau d'une affaire on ne peut plus embrouillée.
Des lettres confidentielles de Bismarck, un témoin capital caché sous l'identité de Pierre Leduc, une inscription, APOON, et un nombre, 813. Au total, de quoi provoquer l'étincelle dans cette poudrière qu'est l'Europe, en proie aux rivalités coloniales, à la merci d'un incident diplomatique.
Pis encore : Herlock Sholmès, le vieux rival de Lupin, est entré en lice ! Tout est prêt pour que s'engage une impitoyable course contre la montre, riche en rebondissements et péripéties à couper le soufße.
Dans cette deuxième partie du roman 813, Arsène Lupin est en prison. Il orchestre son évasion en utilisant tous les moyens possibles pour arriver à ses fins, jusqu’à tenir un complot d’ampleur internationale.
Dans le précédent épisode, Arsène Lupin s’était accaparé le devant de la scène grâce à ses multiples identités. Le dénouement avait été spectaculaire. Mais dans cet partie, l’action fait place à la réflexion. Malheureusement, nous ne connaissons pas toutes les cartes qu’il a en main, jusqu’à ce qu’il les pose sur la table, ce qui est assez décevant et déroutant. Il arrive à mettre une certaine pression sur des personnages politiques importants tout en restant assis au fond de sa cellule. J’ai trouvé que cela manquait de crédibilité.
Heureusement, l’écriture de Maurice Blanc reste facile, fluide, presque simple. Le récit se déroule tranquillement sans accroche, et sans intrigue irrésistible, prête à être dénouer par le lecteur, il se lit donc, mais avec une certaine déception quant aux attentes qu'il se fait. Mais certaines révélations sont percutantes.
Ce roman sera une déception pour ceux qui souhaitent découvrir le gentleman cambrioleur, mais l'écriture de l'auteur permet tout de même de passer un agréable moment de lecture. Pour les autres, ceux qui connaissent, ce roman pourrait venir clore la grande épopée d'Arsène Lupin.
génial!
Arsène Lupin, mon grand héros et mon personnage de romans préféré, est, dans ce livre, confronté à mon détective de jeunesse, mon précieux détective, Sherlock Holmes (tout le monde l'a évidemment reconnu sous sa couverture (4e ou 1ère de couverture? blague à part...)).
cette confrontation n'a pu que me réjouir.
en plus de ce duel, mon gentleman cambrioleur ( référence à un autre roman de la série) est accusé de 3 meurtres. lui qui ne tue jamais personne!
alors forcément, j'ai aimé. surtout que Maurice Leblanc connaît parfaitement son personnage et qu'il sait faire d'un voleur égoïste (et ouais, c'est pas Robin des Bois), un séduisant compagnon d'aventure qu'on ne veut pas perdre de vue. de plus, dans ce volet, on découvre des secrets sur Lupin et on découvre un peu de son moi intérieur.
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