Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Un très joli roman.
Un très beau voyage en Sardaigne où nous transporte ce roman emprunt de nostalgie. Les personnages y sont dépeints magnifiquement avec un humour discret et toujours perceptible.
À l’occasion de l’hospitalisation de sa grand-mère Nonna, Giacomo , 35 ans, revient en Sardaigne pour la retrouver et lui faire ses adieux. Il est lui-même sarde et ayant passé toute son enfance dans son village , il vit désormais à Marseille où il est traducteur.
Ce retour lui permet de revisiter ses souvenirs et de côtoyer le temps de son séjour tous les personnages de son enfance : le Dr Ignazio qui leur prescrivait des comprimés « effervescente al limone» en guise de médicament, Manuella, l’épicière du village, avec ses gâteaux au fromage qu’il apporte à sa grand-mère lorsqu’il lui rend visite…
Il lui permet aussi de voir à quel point sa réussite professionnelle remplit sa mère de fierté capable d’acheter tous les exemplaires du « Mensuel des traducteurs » car le nom de son fils y est cité…
Un très bon moment de lecture !
Giacomo, traducteur sarde installé à Marseille, rejoint son île pour assister aux derniers jours de sa grand-mère. L’occasion pour lui de retrouver les paysages et les personnages de son enfance, figés dans ce petit village dans lequel rien ne change.
Un roman mélancolique dans lequel se retrouveront facilement les déracinés de la Méditerranée.
A lire au soleil.
Une rencontre en ligne de l'auteur avec libraires et lecteurs un soir de juin m'avait donné envie de découvrir ce roman. C'est donc chose faite et je n'ai pas été déçue.
J'ai tourné les pages avec désir et plaisir. Désir de découvrir ce qui allait arriver à notre héros car dans un tel livre, rien n'est acquis, tout est possible et imaginable. Plaisir de lire un style d'écriture fait d'humour, de traits d'esprit, de belles tournures et d'un vocabulaire riche et soutenu, c'est tout simplement ce que j'aime lire.
J'ai ri à plusieurs reprises, non pas que l'histoire prête à rire, car ce livre n'a rien d'une comédie ; c'est l'humour caustique et décalé des situations et des mots qui a voulu cela. Décalé, à l'image de Paul, le héros du roman, un quadra qui parait perché sur sa planète, ou plutôt sur son île-obsession : Mona. En réalité, on assiste à une remise en question de ses valeurs et de sa vie. J'ai apprécié d'être dans sa tête et de connaitre ses questionnements existentiels, son regard sur les aphorismes en tout genre. Des remarques qui ne manquent pas de susciter la réflexion chez le lecteur. C'est parfois drôle, parfois cynique voire sarcastique. Sa relation avec son fils Milan, jeune collégien intellectuellement précoce, est aussi décalée. « Quand un père se voit donner une leçon par son fils, deux solutions s'offrent à lui : le remettre à sa place et redéfinir de manière quelque peu virile son rôle de mâle dominant ; ou alors, accepter la remarque de son rejeton, l'en féliciter et se dire que, finalement, on est à l'origine de cette intelligence ». Et puis il est aussi question du chien Pomme. Les moments passés entre Paul et son chien m'ont immanquablement rappelé les aventures de John Fante dans « Mon chien Stupide ». Enfin, j'évoquerais le comique de situation qui est surtout marqué par l'infestation de larves dans la maison!
Un récit à la fois déroutant et séduisant, un héros tout aussi déconcertant et attachant. A découvrir sans tarder !
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