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Juin 44, un tournant de la Seconde Guerre mondiale.
C'est le début de la fin de ce conflit qui oppose l'Allemagne au reste du monde.
Et ce n'est pas la Grande Allemagne qui va gagner.
Mais ça Hitler ne le sait pas encore, il est même sûr de sa victoire...
Du 3 juin au 6 juin, on va le suivre lui, drogué, hanté par des cauchemars, totalement déconnecté de la réalité. Autour de lui, ses hôtes s'en donnent à cœur joie.. grandeur et décadence...
Marco Galli nous fait vivre quatre jours dans les montagnes à côté de la ville natale d'Hitler. Quatre jours déconnectés du temps, de la guerre comme s'ils ne vivaient pas sur la même planète... Avec un dessin extrêmement expressif, cette plongée dans l'Histoire est véritablement percutante. Comment est-ce possible ? Comment des femmes et des hommes peuvent vivre ainsi alors que le monde est à feu et à sang ?
Cette lecture nous montre une autre facette de l'homme qui a tragiquement marqué l'Histoire mondiale. Percutant, marquant, à lire sans aucune doute...
Pour sa première BD parue chez Sarbacane (après 2 albums chez ici même), Marco Galli choisit de nous raconter les derniers jours d'Adolf Hitler dans son repaire de Berchtesgaden. Du 3 au 7 juin 1944, le Führer, drogué et shooté aux médicaments, attend une fin qu'il s'entête à nier.
3 juin 1944, dans les Alpes bavaroises, Hitler coule encore des jours paisibles. Promenades en forêt, accueil d'invités plus ou moins prestigieux, repas et fêtes en galante compagnie. Des moments festifs un peu forçés, l'entourage du chancelier sent bien que le vent est entrain de tourner. Lui n'en a cure, il tient en partie grâce aux injections miracles du Dr Morell. Il hallucine, il entend des voix, et continue à inspirer à la fois la terreur et l'admiration autour de lui.
Marco Galli alterne entre scènes de vie au Nid et immersion dans l'intimité du Fürher. Au point de nous faire partager ces instants où il semble perdre la tête. Le dessin caricatural, presque burlesque, tranche avec une rigueur historique réelle. Entre aplats de couleurs et portraits marqués de Hitler, Eva Braun entre autres, Galli tourne en dérision ces moments hors du temps alors que l'empire que le dictateur a voulu créer est entrain de s'effondrer.
Jusqu'au matin du 6 juin où l'on hésite à le réveiller pour lui annoncer le débarquement allié. Il suscitera encore l'étonnement, prétendant alors que le jour est arrivé et que le monde du futur qu'il espère est proche... Le 7 juin, il annonce à Eva Braun vouloir rentrer à Berlin pour y fêter bientôt la victoire.
Cet album étonnant est une belle découverte. Un peu dérouté dans les premières pages, je n'ai pu le refermer avant la fin. "Le nid" est un piège qui s'est refermé sur moi... et si ça tente, je te le fais gagner ! Concours à suivre sur ma page instagram bulle.noire
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