"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qu'il est difficile pour deux femmes de la bonne société en ces temps de Régence anglaise de survivre quand les promesses de mariage se sont éloignées. Et que la protection d'un parent riche s'est évanouie. Les deux soeurs Tribble en font l'amère expérience.
Jusqu'à ce qu'un de leurs proches revenus des Indes coloniales ne leur suggère de louer leurs services pour enseigner les bonnes manières aux jeunes filles à l'orée de leur entrée dans le monde.
Rien ne préparait Amy et Effie à la cataclysmique Felicity. Mais voilà, un contrat reste un contrat et elles vont s'employer à modeler la personnalité de la jeune femme selon les codes en vigueur.
Cette romance reprend donc le thème de la mégère à apprivoiser. Un thème qui permet à son autrice de jouer sur le ressort comique tant dans les situations que dans les dialogues. Mais qui offre aussi la possibilité de développer une réflexion autour du carcan imposé aux femmes. Le moindre faux pas, le moindre décalage par rapport aux normes societales et une réputation sulfureuse peut vous être appliquée. Il faut donc gommer, lisser et devenir malgré soi ce qu'on attend de vous. Pour éviter l'écueil de la misère et de la mise au banc.
A cette réflexion en filigrane répond un dénouement optimiste. Comme dans toute bonne romance qui se respecte. On se doute de la fin. Mais le voyage proposé par MC Beaton se révèle plaisant, entre fugues, billets mélangés, orages et entremetteuses un brin maladroites.
Bref, vous l'aurez compris : une lecture au goût de vacances que je ne peux que vous conseiller.
Audiolib – Lu par Claire Tefnin – 6 h 22 mn
Quelle agréable surprise ! Et pas que l’interprétation qu’en fait Claire Tefnin mais aussi le sujet et le ton, très différents des deux autres séries de M.C. Beaton.
Nous sommes au tout début du 20ème siècle, les suffragettes sont actives et la société anglaise est en pleine évolution, au grand dam de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie.
Lady Rose est une jeune femme qui se révèle rebelle à son milieu, elle milite pour le vote des femmes, elle a totalement raté son entrée dans le monde et doit subir l’opprobre de la dite bonne société parce qu’elle tombée amoureuse d’un coureur de dot, sans vergogne ni morale. Pendant un séjour calamiteux dans la campagne elle finit par s’allier au Capitaine Cathcart, ancien militaire pendant la guerre des Boers et qui devient une sorte de détective privé pour enquêter sur des morts suspectes.
Cette série, qui malheureusement sera courte, est une bonne étude de la société du début du 20ème siècle, la lutte pour le droit de vote des femmes, donc de leur émancipation ; la perte progressive de pouvoir des notables, etc...
Le côté niais d'Agatha Raisin n'est pas de mise et même s'il n'y a pas autant d'humour pince sans rire que dans Hamish MacBeth, il ne manque pas des moments à sourire tant les mœurs de cette époque frisaient le ridicule !
En audio c’est un grand plaisir que j’aurais bien prolongé tant la lecture de Claire Tafnin est agréable et qu’elle ne suscite pas le besoin de réfléchir sur la personne qui parle ! Pour ce qui de l’intrigue je vous laisse le soin de la découvrir vous-mêmes !!
#Meurtreetséduction #NetGalleyFrance
Un recueil de trois textes :
Le premier texte, La première enquête d'Agatha, est une longue nouvelle où se met en place l'environnement d'Agatha Raisin, et lui voit résoudre sa toute première énigme. L'intérêt du lecteur porte surtout sur l'originalité des méthodes d'enquête de la jeune femme.
La second texte, La quiche fatale, voit l'enquêtrice s'installer dans un cottage de village, loin de Londres, un de ses rêves d'enfance. Pour s'intégrer, elle participe à un concours de quiches qui se terminera mal.
Le troisième texte, Qui prend la mouche, est une enquête du policier Hamish Macbeth. Heather et John Cartwright organisent un cours de pêche au saumon dans le village de Lochdubh. Le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance dans le groupe n'est pas excellente et que les relations entre certains participants sont très électriques...
L'ensemble donne une bonne idée du style de l'auteur, pour qui, comme moi, ne l'a jamais lu. Mais si le premier texte est bien une nouvelle complète, les deux suivants ne sont que des extraits. Le lecteur reste donc largement sur sa faim. D'où ma déception...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/12/03/la-premiere-enquete-dagatha-m-c-beaton-albin-michel-decevant/
Quand on côtoie Agatha Raisin, on n'est jamais loin d'une enquête policière.
Agatha, d'humeur festive pour les fêtes de Noël décide d'organiser un repas en l'honneur des ainés de Carsely. Au moment du dessert qu'elle a
confectionnée avec son ami Roy, l'un des convives s'écroule. Agatha a t'elle empoisonnée à son insu l'un des invités? Y a t'il une autre explication?
Une nouvelle dans la continuité de la célèbre détective des Cotswolds.
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