Kmille retourne à l’école après un accident qui l’a rendu paraplégique. Pour tenir face à ce changement, elle commence un blog. C’est assez rare pour le noter mais on est ici avec un roman de 2009 dont le traitement du handicap est réussi même avec un point de vue actuel. Il y a juste un point qu’il faut corriger : on demande avant de pousser le fauteuil de quelqu’un ou de sortir une personne de son fauteuil et de le porter. J’ai beaucoup aimé le ton employé par Kmille pour décrire son quotidien et ses interrogations. Elle ose aborder les problèmes d’accessibilité liés aux longueurs administratives mais aussi la bonne volonté de certains qui trouvent des solutions de dépannage avec tout ce que ça a de bien et de moins bien. Le temporaire a une fâcheuse tendance à être définitif et puis comment oser se plaindre d’une rampe en bois faite avec tellement de gentillesse alors que ce n’est pas terrible car dès qu'il pleut ça glisse. Il est aussi question de la façon d’aborder les relations avec les autres quand le handicap est présent. Comment être sur de l’amitié donnée ? Est-ce vrai ou de la pitié ou un moyen de se faire mousser ? Un dernier thème abordé qui mérite d’être noter : la force de mobilisation que peut avoir les jeunes. Une grande mobilisation peut faire améliorer les choses rapidement, il est important de faire preuve d’un peu de bon sens et de solidarité. C’est une petite histoire contemporaine sympa, qui aborde le handicap de manière drôle et décomplexée.
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