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Jim Lynch

Jim Lynch

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Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Le chant de la frontière » de Jim Lynch aux éditions Gallmeister

    Lisa FRERING sur Le chant de la frontière de Jim Lynch

    https://animallecteur.wordpress.com/2023/11/30/le-chant-de-la-frontiere-jim-lynch/

    Je qualifierai ce livre de chronique villageoise plutôt que de roman. L’histoire se passe à la frontière Ouest entre les Etats-Unis et le Canada dans l’état de Washington dont une seule espèce de fossé sépare...
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    https://animallecteur.wordpress.com/2023/11/30/le-chant-de-la-frontiere-jim-lynch/

    Je qualifierai ce livre de chronique villageoise plutôt que de roman. L’histoire se passe à la frontière Ouest entre les Etats-Unis et le Canada dans l’état de Washington dont une seule espèce de fossé sépare les deux pays. On y rencontre un tas de personnages simples mais dont l’auteur arrive à les rendre intéressants comme des agriculteurs, des retraités, des fonctionnaires de douane peu occupés, des clandestins et des passeurs de drogue.

    Le personnage principal est Brandon Vanderkool, un jeune homme autiste de deux mètres de haut très attachant, c’est un artiste peintre et sculpteur qui compte les oiseaux qu’il entend chaque jour, il a un don pour multiplier les arrestations car il se trouve souvent au bon endroit au bon moment ce qui fait de lui un héros malgré lui. Il y a son père, Norm, éleveur de vaches laitières en grandes difficultés financières, sa mère atteinte d’Alzheimer. Il y a aussi Sophie la voisine dont on ne sait pas grand chose mais à qui tout le monde se confie. Du côté du Canada il y a Wayne Rousseau, un professeur de sciences po à la retraite qui fume des joints à des fins thérapeutiques et sa fille Madeline dont Brandon est amoureux et qui s’essaye au trafic de drogue. Il y a aussi le chef de Brandon et tous ses collègues de la Border Patrol qui n’impressionnent pas grand monde, ni les clandestins, ni les trafiquants.

    Jim Lynch raconte le quotidien de tous ce petit monde fait de gens simples qui cherchent juste à améliorer leurs conditions de vie quitte à tremper dans des activités illégales dans un pays où l’on sent les tensions de la menace terroriste au niveau des frontières juste après les attentats du 11 septembre 2001 tout en portant une attention particulière à la nature avec des descriptions de la nature et des oiseaux qui vivent sur ce territoire. En soit l’histoire n’est pas extraordinaire mais la galerie de personnages à la fois simples et singuliers rend ce roman attractif.

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    Couverture du livre « Les grandes marées » de Jim Lynch aux éditions Gallmeister

    Fanfan Do sur Les grandes marées de Jim Lynch

    Ce livre est comme un doux retour à l'enfance, avec la mer comme personnage principal. Et pour moi, la mer, les crabes, les coquillages et les étoiles de mer, c'est le souvenir des vacances de mon enfance en famille. Sauf que là, on apprend beaucoup de choses un peu flippantes sur la faune...
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    Ce livre est comme un doux retour à l'enfance, avec la mer comme personnage principal. Et pour moi, la mer, les crabes, les coquillages et les étoiles de mer, c'est le souvenir des vacances de mon enfance en famille. Sauf que là, on apprend beaucoup de choses un peu flippantes sur la faune aquatique. Un gastéropode carnassier, des crabes enragés… et là, ce n'était que le début. Des choses marrantes, comme par exemple que les bernacles ont des bites (sic) gigantesques et que le bernard-l'ermite à des petites ventouses au cul.
    J'ai entendu le bruit du ressac, les bernacles qui claquent leurs portes, les cris des goélands, j'ai senti l'odeur de la mer. J'étais dans l'ambiance dès les premières lignes.

    Miles O'Malley a treize ans, vit au bord du Pacifique Nord dans l'état de Washington et voue une immense passion à l'océan et la vie qui l'habite. Il est incollable sur les phylums, les hydroïdes, les mollusques, les crustacés, concombres de mer, dollars de sable, soleils de mer, toute la faune marine en fait. Il aime parcourir la grève, seul la nuit quand la marée est basse. Après chaque grande marée c'est un peu comme la découverte de nouveaux trésors laissés par la mer pour Miles. Une nuit il découvre une créature marine échouée et voilà qu'une journaliste télé vient s'intéresser à lui…

    Miles, adolescent intello, est paradoxalement amis avec Phelps, fan de rock des années 60-70, à priori assez primaire et obsédé sexuel comme souvent à cet âge. C'est néanmoins une très belle amitié qui les lie. Évidemment, Miles est aussi ami avec des adultes un peu farfelus.

    La mer avec environ quatre-vingt pour cent de la vie sur Terre qui s'y trouve, deux ados dissemblables, drôles et passionnés, des parents dépassés, un juge et sa fille rockeuse-toxico-bipolaire, une vieille excentrique, des naturistes, des journalistes, une secte, de l'humour, font de cette œuvre un vrai bonheur de lecture.

    Ce roman est à ce point magique qu'il vous instruit autant qu'il vous emmène dans la joyeuse danse de la vie, teinté d'humour et d'une ironie réjouissante envers les adultes et la société, qui m'a ravie au plus haut point. D'ailleurs, Jim Lynch donne parfaitement voix au narrateur, cet enfant de treize ans, comme s'il n'avait pas oublié lui-même ce que c'est qu'être un enfant. Car hélas, la plupart des adultes oublient ce qu'ils ont été, se croyant peut-être nés adultes et aigris, rigides et sans grand enthousiasme pour les choses simples, ni rêves ou fantaisie.
    L'auteur met tant de phrases réjouissantes dans la bouche de Miles : "Les aigles donnent l'impression que les autres oiseaux sont mal habillés." Sans doute Jim Lynch est-il un peu Miles, ou inversement.

    J'ai adoré Miles, enfant surdoué et altruiste, et son regard sur le monde mais aussi tous ceux qui gravitent autour. C'est un roman jubilatoire, un pur plaisir. Et j'ai mis beaucoup de temps à le lire à cause de toutes les créatures énumérées que j'ai voulu voir de mes yeux en allant les chercher sur internet. C'est ébouriffant toute cette vie qui pullule dans les océans, que l'auteur partage avec nous à travers ses personnages attachants. La mer fascine autant qu'elle effraie. Elle est immense et on ne connaît pas encore tout d'elle. Ce roman m'a mis des étoiles (de mer) dans la tête, m'a fait rêver, m'a éblouie.

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    Couverture du livre « Les grandes marées » de Jim Lynch aux éditions Gallmeister

    OLYMPE sur Les grandes marées de Jim Lynch

    Si voulez agrandir vos connaissances sur le monde animalier de la mer ou des océans, il existe un livre de l'écrivain américain Jim Lynch : "Les grandes marées".

    Un livre que le « Los Angeles Times » qualifie ainsi : « Une fable irrésistible sur le passage à l'âge adulte, saupoudrée de...
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    Si voulez agrandir vos connaissances sur le monde animalier de la mer ou des océans, il existe un livre de l'écrivain américain Jim Lynch : "Les grandes marées".

    Un livre que le « Los Angeles Times » qualifie ainsi : « Une fable irrésistible sur le passage à l'âge adulte, saupoudrée de lyrisme, d'honnêteté et de bonne humeur. »

    J'ai remarqué que phrase suivante était souvent prononcée : « Peut-être que la Terre essaie de nous dire quelque chose. » Une énonciation du jeune garçon Miles O'Malley qui va très souvent, en fait le plus souvent possible, au bord de l'eau, pour y explorer les étendues du Puget Sound (état de Washington). Un endroit sujet à des marées : des basses et des hautes.

    De plus, ce qui est étonnant et étonne d'autres personnages ainsi que les médias (qui viennent s'y mêler), c'est qu'il découvre toujours le premier des espèces intrigantes, quand elles ne sont pas phénoménales : cela débute par un calamar tellement géant que c'est incroyable.
    On finit par se poser des questions sur le petit Miles (il est petit en effet et d'ailleurs, son père a l'habitude de le mesurer dans l'espoir qu'il ait grandi de quelques centimètres de plus qu'auparavant.)

    Bon, ça, c'est fait. Mais il existe aussi des dollars de mer et tellement d'autres espèces que voit Miles, un peu désorienté quand il surprend une dispute de ses parents où il entend le mot « divorce. »

    Il a des amis qui lui parlent de l'amour (surtout son ami Phelps), de « la fille d'à côté », qui lui montrent des revues et des photos assez explicites, ce qui éveille la sensualité de Miles.

    Un petit garçon émouvant auquel on s'attache vite et que l'on suit tout au long de son parcours. Parfois de mauvaises rencontres, parfois des plus heureuses, la vie dans tout ce que ce mot implique.

    « Une histoire poignante sur le passage à l'âge adulte et un premier livre enchanteur sur la vie aquatique. » (Entertainment Weekly).

    « Une fable irrésistible sur le passage à l'âge adulte, saupoudrée de lyrisme, d'honnêteté et de bonne humeur. » (Los Angeles Times).

    « Un premier roman plein de grâce et d'invention… le style et l'imagination fertile de Lynch permettent à la science et à l'océan de se mêler aisément à la poésie. » (New York Times Book Review).

    Après ces louanges que vous dire de plus si ce n'est :
    à lire ?

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    Couverture du livre « Les grandes marées » de Jim Lynch aux éditions Gallmeister

    Madame Tapioca sur Les grandes marées de Jim Lynch

    Mais qu’il est joli ce roman ! Dit comme ça bien évidemment ça peut sembler niais mais j’ai été vraiment touché par la grâce de cette histoire et par son personnage principal totalement irrésistible.

    « Les grandes marées » est un roman sur le passage à l'âge adulte qui se déroule sur la côte...
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    Mais qu’il est joli ce roman ! Dit comme ça bien évidemment ça peut sembler niais mais j’ai été vraiment touché par la grâce de cette histoire et par son personnage principal totalement irrésistible.

    « Les grandes marées » est un roman sur le passage à l'âge adulte qui se déroule sur la côte de Washington. Miles O'Malley, adolescent de 13 ans, trop petit pour son âge, ne s’intéresse pas vraiment aux mêmes choses que les autres gamins. Il a une connaissance encyclopédique de la vie marine ; Son héroïne est Rachel Carson, une biologiste marine et militante écologiste, morte il y a des années ; Sa meilleure amie est une médium, une vieille dame atteinte d'un trouble neurologique invalidant. Mais une fois ces « petites » particularités écartées, il n’en reste pas moins un gosse de 13 ans, fou amoureux de son ex baby-sitter, inquiet de la séparation de ses parents qui semble se profiler.
    Souvent la nuit il se faufile hors de chez lui pour explorer les vasières du Pudget Sound et c’est lors d’une de ses escapades qu’il va faire la plus importante découverte jamais faite dans cette région : un calamar géant échoué. Il devient une sensation médiatique, attirant toutes sortes d'attentions, et alors que la mer continue de lui offrir des découvertes improbables, Miles doit faire face aux difficultés qui accompagnent le mystérieux processus de la croissance.

    Miles O’Malley est terriblement attachant. Je l'ai trouvé drôle, touchant, sensible, un personnage principal vraiment délicieux. On le rencontre durant l’été où l’enfant va tirer sa révérence, ou l’ado va devoir faire des deuils pour renaitre.

    L’autre personnage principal de ce livre c’est bien sûr l'océan. C’est une ode à la vie discrète et énigmatique cachée dans l’eau qui nous emmène à travers les vagues, les marées, le sable. On sent l’iode, on voit la baie. Je vous assure qu’il n’y a pas besoin d’être fasciné par les palourdes, les nudibranches et les étoiles de mer pour apprécier cette lecture, parole de terrienne. Avec son roman, l’auteur nous donne tout simplement envie de regarder plus intensément la nature qui nous entoure.

    L’écriture très fluide dans laquelle l'auteur parvient à insuffler de la poésie alors qu’il enchaine les descriptions quasi scientifiques, est un pur bonheur.
    Bref, j'ai adoré la voix de Jim Lynch et je me réjouis d’avoir « Face au vent » dans ma pal.

    Traduit de l‘anglais (Etats-Unis) par Jean Esch

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