"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qu'il y a-t-il de pire pour un couple, que de perdre son enfant ?
Avec ce roman, Corinne Falbet-Desmoulin m'a entraîné dans un récit au suspense palpitant et plein de psychologie.
Cela fait six ans que Gaël a été enlevé, il était alors âgé de quatre ans. Malgré les diverses enquêtes réalisées, c'est toujours le point mort. Pauline, la maman de Gaël, est en dépression depuis la disparition de son enfant. Mais un jour, suite à un nouvel enlèvement, Anaïs, la tante du petit Gaël, décide de reprendre les recherches à son compte… De pays en pays, elle va ainsi suivre une piste complètement ignorée par la police…
J'ai beaucoup aimé la construction du roman à plusieurs voix en fonction des chapitres, toutes à la première personne, nous permettant de nous impliquer très vite dans le récit. Corinne prend aussi le temps de décrire les divers paysages et villes traversées, solidifiant ainsi les éléments autour du drame. Le choix de ne pas écrire un roman noir et dur, m'a paru très intéressant compte tenu du sujet. Il y a beaucoup d'énergie, d'enthousiasme, Anaïs est une battante, elle est prête à soulever des montagnes pour redonner le sourire à sa sœur, et cela fonctionne très bien !
Le tout doté d'une belle écriture, fluide et dynamique, ne délaissant à aucun moment suspense et rebondissements à travers une histoire qui va crescendo, avec une fin aussi inattendue que le reste du récit.
Encore une fois, avec Corinne, un très bon moment de lecture que je vous recommande !
J’avais adoré “Les cadeaux du cœur” de Corinne, qui entretemps est devenue une amie précieuse !
Merci infiniment à Roselyne qui m’a offert cet ouvrage dédicacé !
J’ai pris autant de plaisir à lire “Un seul être nous manque” au titre merveilleusement littéraire. En effet, comment ne pas être bouleversée d’emblée lorsque l’on découvre le début de la citation la plus connue de Lamartine qui en 1817 avait perdu son amie Julie (de tuberculose, qui frappait sans crier gare des gens jeunes en pleine santé) et avait publié ce poème dans le recueil “Les méditations poétiques” en 1820 ? Une thématique toujours d’actualité et un texte indémodable.
Un roman qui nous fait voyager, nous émeut profondément, nous fait chavirer et nous entraîne dans une enquête fascinante : que demander de plus ?
Eh bien, un texte à l’écriture douce et élégante qui nous touche d’autant plus.
Des thèmes essentiels tels l’amour, les regrets, la quête éperdue d’une sœur qui veut vous venir en aide et que rien n’arrête, le drame de la perte d’un enfant…
Un suspense à couper le souffle, une chute inattendue, des personnages extrêmement attachants.
Une belle réussite !
Avis : ATTACHANT
Voici un policier peu ordinaire présenté d’ailleurs comme un suspense psychologique et c’est bien ce que j’y ai trouvé puisque c’est une famille qui mènera l’enquête pour trouver celui qui a enlevé un enfant !
Anaïs et Pauline sont deux sœurs qui ont tout partagé depuis leur enfance tranquille dans une famille unie qui n’aurait jamais dû connaître le malheur. Mais un jour, alors que Gaël est en promenade avec sa grand-mère durant le Carnaval de Nice, il est enlevé et ce drame va plonger la famille dans la souffrance et la tourmente. Dix ans ont passé quand un nouvel enlèvement a lieu durant un Carnaval. Anaïs va partir en Bretagne, à Venise, aux Philippines, aidée par un ami richissime qui ne lui a jamais fait défaut et qu’elle connaît depuis toujours. Elle se donnera à fond, scrutant toute anomalie dans les emplois du temps des uns ou des autres, suspectant même son propre compagnon. Mais la vérité éclatera et le final sera explosif.
Un conseil tout d’abord, si vous êtes du style à lire les dernières pages d’un livre avant d’en commencer la lecture et si pour certains romans, c’est inoffensif, ici c’est carrément interdit. Corinne Falbet-Desmoulin a joué avec nous durant plus de deux-cent pages, la fin est à la hauteur de son talent à nous faire vivre au cœur de l’action.
J’ai aimé la douceur, l’amour familial, l’enquête menée tambour battant par une passionnée voulant redonner le bonheur à sa sœur, la tenue de l’énigme qui se dessine peu à peu et qui fait soupçonner famille, voisins ou amis. On y parle morale, écologie en totale imbrication avec une enquête.
C’est un thriller original dans la mesure où les ressorts psychologiques sont simples, avec peu de protagonistes et avec des personnages que l’on pourrait avoir dans sa vie de tous les jours. La lecture est fluide avec un intérêt facilité par des actions imprévues, des visites de lieux avec leur faune et leur flore, des découvertes gourmandes et un secret de famille qui se devine et maintient la tension. Le titre et le visuel de couverture donnent bien le ton du roman.
Je connaissais l’auteure et toute la justesse qu’elle mettait dans ses romans ; je l’ai retrouvée dans ce genre très particulier qu’elle a exploité pour mettre en valeur les nobles sentiments plutôt que les noirs. A vous maintenant de la découvrir.
Je remercie Corinne Falbet-Desmoulin et l’éditeur @bodfrance pour ce Service Presse.
Gaël, fils de Pauline et Mathis, neveu d'Anaïs disparaît lors du Carnaval de Nice. Sa grand-mère l'accompagnait, il a disparu alors qu'elle prenait une photo. L'enfant demeure introuvable depuis quelques années et la police a arrêté les recherches. Anaïs, soeur de Pauline, décide d'enquêter de son côté pour essayer de le retrouver. Elle se fait aider par son meilleur ami Côme, un riche industriel, propriétaire d'un château et d'un jet privé.
Elle apprend qu'un bébé a disparu dans les mêmes circonstances pendant le carnaval de Venise. Elle pense que les deux affaires ont un lien et décide de se rendre à Venise pour y rencontrer la mère de Giuletta, le bébé disparu. Malheureusement l'entrevue ne donne rien, elle a juste noté le nom de la baby setter qui surveillait le bébé, une philippine retournée sur son île.
Anaïs et Côme se rendent aux Philippines et rencontrent la jeune femme qui semble très bouleversée par leur visite, le lendemain elle tente en vain d'appeler Anaïs sur son portable mais cette dernière ne réussira jamais à la joindre.
Anaïs est tenace et elle ne baissera jamais les bras. Un bon nombre de personnages du roman seront soupçonnés. Mais qui est donc le kidnapper ? Anaïs va-t-elle le découvrir ? vous le saurez en lisant « un seul être nous manque ».
Un bon livre, bien écrit, je me suis régalée, d'ailleurs je l'ai littéralement dévoré. La chute n'a pas été sans me surprendre, j'ai soupçonné presque tout le monde sans trouver le coupable (je ferais un bien piètre policier !) ; quelle surprise ! Bravo Corinne, ce livre est une réussite. J'ai adoré. Il est de plus très bien pensé, les personnages sont décrits avec beaucoup de justesse, je me suis attachée à Anaïs, Côme, Malo et bien d'autres.
A lire sans modération !
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