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« La conquête gauloise », de Mme Colleen McCullough, est le septième opus de sa saga romanesque « Les Maîtres de Rome ». Dans celui-ci, nous suivrons Caius Julius Caesar de 54 avant J.-C. jusqu’au bouquet final de la guerre des Gaules, en 52 avant J.-C.
Du massacre des Romains à Cénabum par les Carnutes qui lancera les hostilités à Alésia en passant par Gergovie, tout nous est raconté avec minutie et un grand souci du détail. D’abord personnage secondaire, Vercingétorix se révèlera être le chef capable d’unifier une bonne partie des peuples gaulois. Même les Éduens, a priori très favorable à Rome, se rangeront à ses côtés. Mais l’on assistera bien finalement au triomphe du grand général qu’est César, qui semble invincible tant il parvient à galvaniser ses troupes, plein de son « auctoritas » et de sa superbe. Défait, Vercingétorix se replie sur Alésia, où malgré l’arrivé de l'armée de secours gauloise à l’effectif impressionnant, Vercingétorix n’aura d’autre choix que de se rendre à Jules César.
Toujours historiquement passionnante et d’une documentation riche et bien utilisée, le travail de Mme McCullough est remarquable pour nous éclairer sur les mécanismes politiques et les rivalités de l'époque, même si dans ce livre le passage sur Pompée à Rome n’occupe qu’une petite partie du roman, quasi tout entier centré sur les exploits gaulois de César. La personnalité de ce dernier nous est bien rendu, un homme extraordinaire, qui fascine ses légats, ses centurions et ses soldats comme ses ennemis et adversaires.
Si le style est toujours un point faible, ainsi que l’absence d’ampleur de certains personnages qui ne sont qu’esquissés, les évènements nous emportent quand même et les quelques inventions romanesques que reconnaît la romancière, comme cette femme gauloise de César, sont plutôt des réussites. Il est certain en tout cas qu’un passionné de l’histoire de Rome trouvera son compte dans ce récit où le pouvoir et la mainmise sur Rome deviennent l’enjeu qui animent bon nombre des protagonistes, préfigurant ce qui sera le principat bien qu’alors encore aucun n’en rêve.
Une merveille qui je trouve nous apprend beaucoup de chose sur la vie, les différences, la stupidité humaine mais qui nous fait comprend le véritable amours : Quand on aime il ne faut surtout pas s'attarder sur ce que pense les autres.
Un très bon roman, de l'aventure, de l'amour interdit... un succès mérité.
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