"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je ne connaissais pas cet auteur. J'ai acheté le livre à cause du sujet. Décevant pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des Habsbourg et de Mayerling. Très succinct, survolé, pas de recherches historiques, uniquement des choses reprises à droite à gauche dans d'autres livres déjà parus et pas toujours véridiques, beaucoup d'erreurs diverses. Style pauvre, maladroit, puéril, pas mûr. Peu agréable à lire car pas homogène ; les temps utilisés changent à chaque page, ça ne fait pas un récit agréable à lire.
On dirait un récit de collégienne, une rédaction, qu'on a envie de corriger en notant « manque de maturité, l’élève doit apprendre à écrire un texte homogène et surtout à savoir utiliser les temps. » Mentalité pauvre, de jeune adolescente. Ce pourrait être en hommage à Mary Vetsera qui n'avait que 17 ans lors du drame, mais je ne suis pas sûre que ce soit voulu...
Trop court (115 pages), cela laisse un impression de bâclé, d'avoir été écrit à la va-vite en trop peu de temps, c'est un peu déroutant. Pourquoi avoir choisi ce sujet pour écrire seulement cela ? Ce n'est visiblement pas un sujet que connaissait bien l'auteur.
Livre cher pour le contenu et le nombre de pages...
Elles venaient d’Orenbourg raconte l’histoire de deux étudiantes russes venues étudier la médecine à Montpellier. L’une donnera naissance à Joseph Kessel, l’autre sera la première femme admissible à l’agrégation.
Si vous me suivez, vous savez que forcément ce type de sujet me parle. Il n’y pas eu d’exception : j’ai aimé découvrir le destin de ces femmes qui se sont fait une place là où on ne les attendait pas, et qui par leurs combats, alors qu’elles ne s’en rendent d’ailleurs pas forcément compte, ont ouvert la voie.
J’ai aimé l’aspect historique du texte, le fait que l’autrice reprenne des éléments réels et vérifiés. J’ai aimé découvrir le contexte dans lequel elles ont vécues et étudiées, de la Russie qui interdisait aux femmes de devenir médecins à la France qui, par les études suivies au lycée pour filles, empêche les femmes de passer le bac. J’ai aimé le caractère des deux personnages, différents mais avec de fortes convictions.
J’ai toutefois trouvé que le style oscillait entre énumérations, notamment au début où on sent que l’autrice a beaucoup de choses à dire, et moments plus épurés, et qu’il y avait beaucoup de narrations différentes (on suit celui qui deviendra l’époux de Raïssa, puis Raïssa et Glafira, leurs lettres, puis un sbire de l’université, on note aussi des interventions d’une voix qu’on devine être celle de l’autrice...) Ce qui m’a un peu déstabilisée.
Si vous vous intéressez aux destins oubliés, n’hésitez pas à aller jeter un œil à la biographie de l’autrice, Caroline Fabre-Rousseau.
En 1894, deux jeunes femmes partent d’Orenbourg en Russie pour la Suisse puis la France. Parvenues jusqu’à Montpellier elles vont s’inscrire à la faculté de médecine.
Ces deux femmes sont Raïssa Lesk qui épousera Samuel Kessel, deviendra la mère de Joseph Kessel et la grand-mère de Maurice Druon, et Glafira Ziegelmann qui sera la première femme admissible à l’agrégation de médecine. Il faut dire qu’en Russie, comme d’ailleurs dans de très nombreux pays à l’époque, les femmes ne pouvaient pas s’inscrire en faculté de médecine ni exercer certains métiers que les hommes réservaient aux hommes.
Toutes deux rêvent de faire médecine, elles doivent finalement s’inscrire à Montpellier pour finir leurs études et espérer pouvoir exercer un jour dans leur pays. Là, elles bravent tous les interdits, étudiantes au même titre que les hommes, elles pratiquent même la dissection de cadavres, rien ne les rebute pour apprendre ce métier qui les passionnent.
Pourtant, leurs destins prennent des chemins différents lorsque Raïssa rencontre Samuel Kessel. Elle se marie rapidement, et abandonne ses études pour le suivre jusqu’en Argentine.
Glafira Ziegelmann rencontre Amans Gaussel, devient médecin puis se spécialise en obstétrique. Son mari, médecin également, et ses professeurs, la poussent à poursuivre ses études et à passer l’agrégation. Mais une femme étudiante, médecin, puis spécialiste, passe encore, mais ces messieurs de l’institut ne peuvent admettre qu’une femme, aussi brillante soit-elle, devienne leur égale ; elle ne pourra pas se présenter à l’oral malgré son éclatant succès à l’écrit. Le difficile chemin des femmes vers une forme d’égalité est particulièrement bien montré ici.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/04/16/elles-venaient-dorenbourg-caroline-fabre-rousseau/
J'ai reçu ce livre pour le lire, le chroniquer et faire partagé mon avis donc comme promis, voila ce que j'en ai penser.
Plusieurs famille, groupe, personne séparé et qui se retrouve au Maroc pour le mariage de la bonne, des Etoile séparer qui se retrouve sur les lieu de leur passé, des souvenir qui remonte, des allié inattendu voila a quoi ma fait penser ce livre.
Je ne pensais pas l'apprécié et pourtant je l'ai lu d'une traite, absorbé par l'histoire de ces différente famille qui on toute quelque chose en commun: une envie d'évasion.
J'ai apprécié ce livre, l'auteur a une écriture fluide et sait transporter le lecteur et le faire voyager.
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