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Époustouflant. Le roman d’Anne Hébert m’a laissé le souffle court. Un départ un peu lent à mon avis, mais une lenteur dont on peut se délecter et qui nous dévoile lentement les grandes lignes d’une histoire qu’on ne comprend pas tout à fait. L’histoire est racontée par plusieurs voix contradictoires qui mêlent et démêlent les événements à tour de rôle jusqu’à ce que la véritable tragédie soit révélée. La plume de l’auteur, mais aussi les liens entre les différentes histoires, puis finalement les paysages sont tous à coupés le souffle.
Une écriture en plein songe, un rythme particulier pour une histoire d’amour qui transcende les générations.
Une héroïne délaissée par sa mère, élevée par ses trois tantes qui ne cessent jamais de la voir comme une « petite ». Une femme maltraitée par son mari et qui cherche à le tuer par tous les moyens.
Un médecin amoureux au-delà du raisonnable dans une société corseté.
Si l’histoire d’amour ne m’a pas passionnée, j’ai aimé le rythme si particulier des phrases d’une héroïne qui se raconte entre veille et sommeil.
L’image que je retiendrai :
Celle du magnifique traineau du médecin qui part en plein hiver à Kamouraska.
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/26/kamouraska-anne-hebert
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