Il y a dans la vie d'un poète des moments privilégiés, des instants suspendus qui ne devraient jamais se terminer, ces deux recueils sont remplis de ces instants. Le lecteur sourit devant cette douceur, s'attendrit devant le corps d'un chien, ami des bons et mauvais jours. Il s'épanouit au son d'une guitare dont les accords résonnent tandis que les oiseaux bavards saluent l'arrivée du soleil au petit matin. L'émotion des adieux, des découvertes, des amours mortes, des renaissances, l'intimité d'un soir, tout est là ! Vestiaires où l'on dépose seulement ses objets que l'on retrouvera dès que le besoin s'en fera sentir, où l'on confie temporairement des idées, labyrinthes dans lesquels on ne se perdra sans doute pas, conduits que nous sommes par le fil de la pensée de M.Kissine...
René Hervé
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