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Dans Ventre de la vérité, Rodrigue Marques de Souza poursuit sa recherche de ce qui n'est pas nommé. L'auteur, qui n'en est pas à son premier livre de poésie, continue d'explorer dans la langue la matière du rapport entre l'esprit et le corps qui, donc, le précède : approches, confrontations, luttes, étreintes, unions. Mais pour la première fois, c'est le songe amoureux qui s'impose, son expérience, sa présence brute. Cette présence devient la nourriture première du bouleversement du langage poétique, sa force éclairante, verticale et soutenue. Celui-ci frappe par une langue de l'immédiateté, par l'emportement du désir et ses vertiges. C'est un chant d'amour, d'un amour singulier, qui veut faire lien du passé ancien dans la langue. Ici, le poème cherche à sortir de lui-même pour s'interroger, et interroger l'entièreté du langage. Il ne peut oublier que sans le corps il est imprononçable. Car il y a de multiples réponses à la question : qu'advient-il de sa matière lorsque l'autre corps vient s'apparier à sa bouche même ? Est-il supportable que le poème agresse toute inscription du langage après l'inscription en lui du désir ? Ventre de la vérité n'esquisse pas de réponse, il prouve par son questionnement la force d'impact de ce qui est vécu et des déséquilibres qui se manifestent en nous.
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