"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est une histoire vraie. La petite Nina, quatre ans, est fâchée avec le temps. Dans le quotidien, elle est très lente et souvent elle n'y arrive pas du tout. Les médecins parlent de «spécificités comportementales et cognitives». Débordant de vie, de rêves et d'imagination, elle est l'un des personnages attachants de ce livre.
Lorsque Nina dit à son père : J'aimerais avoir un million de minutes avec toi. Rien que pour les jolies choses - c'est le déclic. Sa mère, son père et le petit Monsieur Simon de six mois voyageront pendant deux ans (c'est ça un million de minutes !) dans des pays qui permettent une grande liberté et la vie en plein air : la Thaïlande, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ce récit drôle, émouvant et ensoleillé d'un périple loin des contraintes quotidiennes est aussi celui du cheminement intérieur de la famille face à la différence de Nina. Paysages féeriques, autochtones singuliers, amis étranges, fêtes, dangers, kangourous, crabes et chiens volants... le tout mis en musique par la petite voix insolite de Nina ! Que du bonheur à la recherche du temps gagné.
Wolf Küper est un papa ambitieux qui a un travail très très important et très très bien payé, qui travaille beaucoup et tout le temps, et part souvent à l’étranger. Ses enfants, Nina 4 ans, Simon 6 mois et Vera son épouse, ne profitent pas beaucoup de lui. Mais Nina est une petite fille différente, une petite fille ‘’pas comme les autres’’, qui ne se satisfait pas des 10 minutes que son père lui accorde le soir. Elle, elle aimerait passer un million de minutes avec son père. Un rapport au temps qui fait réfléchir son père qui décide d’exaucer son souhait. Il démissionne, vend tout et la famille au complet part en voyage pour deux ans. C’est cette aventure que l’auteur raconte ; des paysages, des rencontres, des liens familiaux resserrés…
Une lecture que j’ai trouvée un peu bordélique ! Il ne semble pas y avoir d’ordre dans la narration ; on passe d’une période à une autre, d’un endroit à un autre, sans fil logique (ou alors je ne l’ai pas trouvé), c’est perturbant. Le papa parle beaucoup de sa vie professionnelle, certes très intéressante mais qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire de Nina puisque l’éditeur nous a prévenu en quatrième de couverture qu’elle était « l’héroïne attachante de ce livre ». Je m’attendais à faire la connaissance de cette petite fille, à voyager à travers son regard, à partager cette aventure incroyable, mais j’ai surtout appris à connaitre monsieur Küper.
Un témoignage qui ravira sans doute les amateurs de livres de développement personnel, dont je ne suis pas.
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