"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Ah... respectable, murmure l'adjudante... respectable... qui est respectable, qui ne l'est pas ? Vaste question. Ceci dit, en effet, on peut vivre trente ou quarante ans avec une personne sans la connaître vraiment et sans savoir qu'elle n'est pas respectable. C'est rare, très rare, mais ça arrive ».
Même s'il porte une candeur bonhomme sur son visage rougeaud, le mari de Martine n'est pas respectable. Il ne possède rien, elle est riche. Au fil des années il a convaincu sa femme de son inutilité. Il la séquestre et la bat. Mais aux yeux de l'environnement familial il est le mari idéal, l'époux attentif d'une handicapée.
Pourtant l'échéance fatale de la maladie se fait attendre et la patience s'érode. Alors Henri se perd dans des passions sordides qui conduiront à sa perte. Il ponctionne un peu de la fortune de sa femme, mois après mois, année après année, sans risque : il n'y a pas de vol entre époux.
Mais en fréquentant certaines prostituées, il ignore qu'il est devenu une cible.
Le naïf est une proie facile pour ceux qui savent flairer la faiblesse. Et ceux-là savent aussi comment faire pour l'entraîner, devenu inutile, vers une issue tragique et prévisible.
Un Jardin ouvrier retrace sa course à l'abîme.
Ce roman est inspiré de faits réels.
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