"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Et ce faisant, on croyait se diriger vers une douce, paisible et fraternelle démocratie qui serait bien pratiquée au sein d'une société, historiquement laïque, coutumièrement ouverte, et traditionnellement tolérante. »
Le roman s'ouvre alors que sonne l'heure de la retraite pour Sawwah et la fin de son expatriation professionnelle. Il espère maintenant profiter paisiblement de son bled natal et de ses chers oliviers, et retrouver l'être qui lui a transmis la vertu de son essence.
Cependant, au moment même où l'année 2010 tire sa révérence, Sawwah est saisi de sombres pressentiments. Il perçoit les signes avant-coureurs d'inquiétants bouleversements sociaux. Quelques semaines plus tard, la débâcle de l'ancien régime politique et sa banqueroute étatique sont suivies de la révolte anarchique. C'est à partir de cette période postrévolutionnaire que le récit prend une tournure pessimiste, évoquant la succession désastreuse des régimes qui ont pris la Tunisie en otage, la faisant marcher à reculons et sombrer dans un abîme ruineux.
Sawwah n'a plus de larmes pour pleurer le sort de son pays natal. Pour apaiser sa détresse et adoucir sa douleur, il fait des escapades imaginaires dans l'espace et dans le temps en se remémorant les bons souvenirs de sa belle Tunisie d'antan.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !