"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici une vie, une vie d'homme, une vie d'un être vivant, mieux d'une petite fille appelée Azome âgée d'à peine 10 ans qui commençait à regarder le monde avec curiosité afin d'y trouver une place honorable, mais une vie qui va être malheureusement salée par celle qu'on lui présenta comme étant sa tante : tante Ndadi c'est bien elle. Ses grands parents avaient ouvert leurs jambes et leurs bras pour laisser partir Azome à cause d'une petite portion victuailles auprès de cette prétendue tante pour la scolariser.
Arrivée en ville avec elle, il y a eu « Trop de salive ». Azome se mit à balbutier sur cette existence cherchant son âme égarée. La candeur de son visage, gage de bonté pour les uns, s'effaçait dans le coeur de Mme Ndadi, à l'appel de l'amour, s'abattait les cordons tendus du désamour laissant des traits indélébiles dans le coeur puéril et serein d'Azome. La lumière du jour, symbole de vitalité constante se muait en fatalité pour elle. Oh tante Ndadi ! Sinon Madame Ndadi est une vraie femme quoi, une vraie tante quoi. Elle dessinait une autre lumière, une autre couleur de journées, couleurs suffoquentes et affales pour Azome. La nuit tombée, ses yeux ne voyaient que des zombies ! Azome vivait une autre enfance malgré les interventions de Wapi et de Mr Ndadi. Ses yeux, chaque soir, ne faisaient que dessiner des fantômes apocalyptiques obscurcissant de plus belle ses nuits et les vidant de sens. « Trop de salive » tue la vie...
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