"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une nuit superflue, celle d'un 29 février 1960, troisième nuit du Ramadan, veille du mardi gras, nouvelle lune du mois d'Adar (annonciateur de joie selon le calendrier juif) ! La ville dans laquelle le soleil brillait 365 jours par an s'est éteinte au 366e de l'année 1960 : à 23 h 40 mn14 s la terre a tremblé à 6,7 sur l'échelle de Richter. Douze secondes ont suffi pour effacer une ville entière et engloutir une grande partie de ses habitants.
Entre douze et quinze mille êtres ont succombé. Vingt mille autres sont restés sans toit. Soixante ans plus tard, la terre tremble encore dans le coeur des rescapés. Agadir, ma ville natale, ville aux sables fins de mon enfance, ville de mes rêves, ville qui bronze dans une des plages les plus belles au monde, ville au parfum de pins et d'eucalyptus, ville où le mimosa fleurit sans relâche, ville nouvelle et moderne, ville estivale aux larges avenues et aux jardins fleuris ainsi qu'aux hôtels accueillants, ville où la pêche est abondante et les agrumes excellents.
Dans le monde entier on parle du bien vivre d'Agadir. Ville au grand défi de reconstruction et de renaissance, ville éclose au milieu de ses cendres, ville bénie de Dieu, ville maudite de Dieu. Agadir , ville de mes rêves et ville de mes cauchemars !
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