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Un premier contact avec l'oeuvre ne peut laisser son lecteur indifférent. Les illustrations de l'auteur servent à la fois à compléter et à rendre ambiguës les élégies dévoyées de Lacombe. C'est à partir d'un événement bouleversant, la disparition d'une être chère, que l'auteur évoque des thèmes universels : le passage du temps, l'amour, la mort, la transcendance incertaine mais possible, ce qui lui permet d'esquisser une réflexion qui ouvre sur une dimension ontologique.
L'être disparue devient alors une figure de l'existence, de l'affranchissement et de la libération. D'emblée, le ton peut paraître sombre, toutefois, une ferme lueur d'espoir s'affirme tout au long du recueil. L'illustration de la couverture en est le premier indice : on a l'impression de voir des percées de lumière se frayer un passage qui peut sembler difficile. Ainsi, alors que l'être humain risque de s'émietter et que son âme s'étiole de fatigue et de lumière, il peut découvrir au sein de ce qu'il perd, une possibilité de plénitude.
Trafiquante de lumière vacille entre prose et poésie, entre perte de soi et réconciliation, entre noirceur et lumière, bref, entre la vie et la mort. Une oeuvre forte qui éveille férocement les sens.
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